40% alc./vol.
Distillerie Balvenie, Dufftown, Speyside, Écosse
Un gros merci à Maxime pour m’avoir fait redécouvrir The Balvenie la semaine dernière. C’est son anniversaire aujourd’hui, donc je me suis dit pourquoi ne pas publier cette critique en même temps. J’y avais déjà goûté sur le menu excentrique des scotchs au restaurant La Planque, mais c’est toujours meilleur quand on prend le temps de le déguster dans un endroit moins public. Je dois leur donner par contre tous mes compliments car c’est le seul resto que je connais qui ont des verres Glencairn.
Ce vieux classique du Speyside commence bien le bal visuellement, d’un ambre vif qui n’est pas sans rappeler une table en merisier pâle fraîchement passée au Pledge.
Nez:
Touche de sherry et de cannelle pour débuter. Vanille, orange et miel prennent le relais, le tout supporté par les épices omniprésentes.
Bouche:
La fondation d’épices est toujours au rendez-vous pour porter délicatement les céréales, l’orange et le miel dans un infime nuage de fumée. D’une richesse et amplitude en bouche qui me fait penser invariablement au Glenmorangie Original.
Finale:
Les épices déposent la finale mielleuse et chaude sur la langue. On en redemande.
Équilibre:
Pas le whisky de l’année, mais quel rendement pour le prix! J’aurais voulu faire une blague sur le Parc Jurassique, mais vu que je l’ai déjà brûlée lors de ma critique du Balcones Rumble, je vais devoir à la place vous laisser sur cette maxime répétée par John Hammond encore et encore lors de l’élaboration du Balvenie DoubleWood:
J’ai dépensé sans compter…
Note: ★★★★★