#347 • Still Waters New Make Rye

50% alc./vol.
Still Waters Distillery, Concord, Ontario, Canada

Je me rends compte que bien que j’aie parlé de leur rye whisky le mois dernier, j’ai réalisé en parcourant mes notes que j’avais oublié de parler d’un produit des ontariens Still Waters à une étape cruciale de son développement. Voici donc sans plus attendre le Still Waters New Make Rye.

C’est le rye whisky de la distillerie, mais embouteillé pour notre plaisir avant même ne serait-ce l’ombre d’un séjour en fût. On doit saluer ici un bel effort de traduction digne de « De Laws of Nature », avec l’appellation « Nouveau Faire »…

Comme le disait si bien le mathématicien et logicien britannique John Venn, renommé pour avoir conçu les diagrammes auxquels il a laissé son nom (1834-1923):

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.

Clair comme de l’eau de roche. Supergreen.

Nez:
Ultra mélasse du new make. Fleurs? Herbe?

Bouche:
Plutôt amer, avec les épices du seigle bien au rendez-vous. Petit goût métallique qui se transporte dans la finale pour la rendre un peu moins plaisante.

Finale:
Sucre brûlé, bonbons oubliés derrière la plinthe de chauffage.

Équilibre:
Pourtant on ne peut pas lui reprocher de vouloir jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Je ne trippe pas trop à ce stade-ci, mais j’ai bien hâte tout de même de voir ce que quelques années de maturation vont lui apporter.

Note: ★★★★★

#345 • Still Waters Stalk & Barrel Rye Cask #17

46% alc./vol.
Still Waters Distillery, Concord, Ontario, Canada

Je vais poursuivre avec un autre produit de la micro-ontarienne Still Waters, mais cette fois-ci quelque chose d’un peu différent, leur premier whisky de seigle, j’ai nommé le Stalk & Barrel Rye Cask #17.

J’ai goûté à cet échantillon, qui a été distillé le 16 octobre 2011 et embouteillé le 21 octobre 2014 au nombre de 268 bouteilles, à peine un mois après au Festival des Spiritueux du Nouveau-Brunswick 2014. Il est un peu temps que je vous en parle…

Comme le disait si bien l’astronome et mathématicien français spécialisé en mécanique céleste, découvreur de la planète Neptune et fondateur de la météorologie moderne française Urbain Jean Joseph Le Verrier (1811-1877):

Il n’est jamais trop tard pour être en retard.

Pâle pour un rye, paille.

Nez:
Épices du seigle avec un côté cru et débridé bien différent des autres ryes. Manque de raffinement, bière d’épinette.

Bouche:
Encore la gomme de sapin, avec le taux d’alcool qui nous rattrape assez vite.

Finale:
Cette curieuse impression d’épinette semble vouloir nous suivre un peu trop longtemps.

Équilibre:
Plus proche du new make que d’un truc vieilli. Donnons-lui une chance dans ses expressions des prochaines années. Jouit d’une belle constance de A à Z.

Note: ★★★★★