#551 • Laphroaig Cairdeas 2010 Master Edition

57.3% alc./vol.
Distillerie Laphroaig, Port Ellen, Islay, Écosse

C’est un grand dram qu’on boit aujourd’hui.

Les embouteillages spéciaux Càirdeas sont spécialement mis sur le marché pour le Fèis Ìle Festival d’Islay et pour les Friends of Laphroaig, le fan club de la distillerie. Càirdeas signifie « amitié » en Gaélique.

Cette vieille édition est un vatted de plusieurs single malts Laphroaig âgés entre 11 et 19 ans, en édition spéciale du Fèis Ìle 2010 limitée à 5000 bouteilles.

Comme le disait si bien mon vieux mentor, le cardinal Léger (1904-1991), à sa servante:

Qui est maître de sa soif est maître de sa santé.

Nez:
Dès les premiers instants, on est accueilli par un bouquet de fumée, de tourbe et de sel. On ferme les yeux et on se retrouve sur Islay.

Bouche:
Une complexité exceptionnelle. Les saveurs de la tourbe et de la fumée sont équilibrées par une douceur subtile, qui rappelle les agrumes et la vanille. Le tout est enveloppé dans une texture veloutée qui rend ce whisky incroyablement facile à boire malgré son degré d’alcool.

Finale:
Superbement longue, chaude et épicée. La tourbe est ultra-puissante et douce à la fois.

Équilibre:
Un dram exceptionnel, chaque gorgée est une expérience unique et inoubliable. Un autre grand disparu.

Note: ★★★★★

#547 • Bruichladdich Scottish Barley The Classic Laddie

Bruichladdich Scottish Barley

50% alc./vol.
Distillerie Bruichladdich, Bruichladdich, Islay, Écosse

I’m back baby!

Créé par Jim McEwan, l’ancien Master Distiller de renom de Bruichladdich, ce Scottish Barley représente bien le style floral et fragile de la distillerie d’Islay.

Cete expression est élaborée à partir d’orge provenant uniquement d’Ecosse, sélectionnée avec soin puis distillée lentement dans les très grands alambics de Bruichladdich.

Il a ensuite tranquillement vieilli dans des fûts de chêne Américains sélectionnés par McEwan, dans les entrepôts de la distillerie, partageant l’air salin de l’Atlantique à l’instar des embouteillages de Bowmore.

Comme le disait si bien l’écrivain américain Howard Phillips Lovecraft (1890-1937:

Il y a des qualités vocales qui sont particulières aux hommes, et d’autres particulières aux bêtes. Or il est effrayant d’entendre l’une quand la source dont elle provient devrait produire l’autre.

Bien que plutôt tournesol pâle, il semble offrir visuellement une texture généreuse.

Nez:
Vapeurs d’alcool assez présentes au départ. Céréale un peu boisée et mielleuse. Pierre salée et chêne neuf. Trop drabe pour en tirer d’avantage.

Bouche:
Texture agréablement crémeuse. Miel et vanille, chêne et épices, pommes et caramel. Étonnamment délicieux, quoique très jeune au goût.

Finale:
Planche de chêne et sel de mer en puissance. Pierre lavée à la Bowmore.

Équilibre:
Jeune mais très intéressant. Un bel exemple de ce qu’on peut découvrir dans les scotches d’Islay juste si on prend le temps de décrocher de la sacro-sainte tourbe.

Note: ★★★★★