#479 • Berry Bros. & Rudd Orkney Islands 1999 KWM Cask

Berry Bros. & Rudd Orkney Islands 1999

53.5% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse

Un autre solide embouteillage auquel on a eu droit lors du passage chez Québec Whisky de Andrew Ferguson, gourou en chef du Kensington Wine Market de Calgary, voici un « Orkney Islands » 1999, distribué par Berry Bros. & Rudd pour le KWM.

Orkney Islands n’est pas une distillerie en soi, mais c’est une belle façon déguisée de repasser du stock sans le nommer. On est en droit de penser que ça faisait peut-être partie du deal entre la distillerie et Berry Bros. & Rudd. Il n’y a (à date) seulement que deux distilleries sur les Orcades, Scapa et Highland Park. Si on se la joue Sherlock et qu’on se fie à notre nez, on a droit ici à du Highland Park en bonne et due forme.

Comme le disait si bien l’athlète canadien, humanitaire et militant Terrance Stanley Fox, dit Terry Fox (1958-1981):

Le champagne est un vin qui sert à baptiser les navires pour leur donner beaucoup de mousses.

Nez:
Crème, herbe et malt. Agrumes, légère boucane de bruyère et meringue. Amandes, vanille et beurre de sucre. L’alcool se veut incroyablement sournois.

Bouche:
Miel et vanille, herbe et bruyère, sucre en poudre. Extrèmement floral. On termine sur les épices du cask strength qui nous livre une planche de chêne à peine mouillée de sherry.

Finale:
Mielleuse, boisée et épicée. Le reste des saveurs est porté par le degré d’alcool qui se veut moins agressif qu’on pourrait le croire.

Équilibre:
Un excellent Cask Strength qui a été encore une fois choisi avec brio par les experts du Kensington Wine Market.

Note: ★★★★★

#442 • Highland Park Hjärta 12 ans

58.1% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse

Merci à André pour m’avoir fait essayer l’autre fois ce cask strength plutôt rare de la mythique Highland Park, le Hjärta.

Édition limitée de 3924 bouteilles, embouteillée au taux original non-dilué et disponible seulement à la boutique de la distillerie. Quand on parle de rareté, on fait pas bien bien mieux.

Comme le disait si bien l’écrivain et médecin russe puis soviétique Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov (1891-1940):

C’est rare qu’on se sente heureux. C’est encore plus rare qu’on se sache heureux.

Orangé d’un HP non-dilué.

Nez:
Orge séchée, bruyère et miel en puissance. Jerky et planche de chêne. Herbeux et fumé.

Bouche:
Huileux, marqué par un rayon de miel épicé, chêne gorgé de vin rouge corsé.

Finale:
Plutôt courte pour son taux d’alcool, sur des notes de chocolat noir, d’épices, de fumée et de lardons.

Équilibre:
Solide, comme presque tous les HP. Seule ombre au tableau, et ne me pitchez pas de roches, Highland Park est un malt qui n’a pas besoin d’être embouteillé cask strength pour briller.

Note: ★★★★★