#534 • BenRiach 16 ans 1997 Marsala Finish

56.1% alc./vol.
Distillerie BenRiach, Elgin, Speyside, Écosse

Bon une autre licorne de chez BenRiach, le BenRiach 16 ans 1997 Marsala Finish.

Pour donner plus de détails sur cette bouteille, il s’agit d’un single malt distillé et 1997 et embouteillé en juillet 2014 après avoir été affiné dans des fûts ayant contenu du vin marsala.

Le marsala est un vin d’appellation d’origine contrôlée provenant justement de la région de la ville italienne Marsala en Sicile. Un peu comme dans le cas du sherry espagnol, les raisins utilisés pour le marsala sont séchés au soleil quelques jours afin d’en extraire un peu plus de sucre, miam!

Il s’agit du fût unique #4435, et la bouteille ici est la #333 sur 412 au total. Il y a de la marde de pape moins rare que çela.

Comme le disait si bien le journaliste, écrivain et humoriste français Alphonse Allais (1854-1905):

Un gentleman est un monsieur qui se sert d’une pince à sucre, même lorsqu’il est seul.

Orange bruni par la finition du fût.

Nez:
Douceur et raffinement, vanille, raisins, poivre, vin fortifié. Fruits et orge juteuse, chêne et muscade. Prometteur.

Bouche:
Douce chaleur portée par les pommes, les raisins et les épices. La force du fût met bien en valeur les saveurs de cassonade et de vanille. Le tout se termine dans un petit tourbillon de cannelle.

Finale:
Le sucre et les fruits demeurent sur un doux et léger cuir. Les épices caractéristiques d’un fût de sherry/porto/en réalité marsala font durer la douce chaleur.

Équilibre:
Un solide embouteillage qui est le fruit de choix judicieux, autant au niveau de la finition que du taux d’alcool. Un autre édition limitée qui nous rend triste que ce ne soit pas une édition régulière.

Note: ★★★★

#531 • BenRiach 18 ans Albariza Pedro Ximenez Peated

46% alc./vol.
Distillerie BenRiach, Elgin, Speyside, Écosse

Un BenRiach n’attend pas l’autre!

Une autre belle édition limitée de BenRiach, avec aussi 18 ans d’âge, comme son cousin en fûts de rhum, le Dunder! On a commencé le processus ici avec une maturation de base en fûts de bourbon, pour poursuivre le vieillissement en ex-fûts de xérès Pedro Ximénez. On en a tiré une mouture limitée à 3886 bouteilles! J’en mets donc beaucoup des points d’exclamation!

Le nom Albariza provient d’un type de terre blanche à haute teneur en craie, ce qui serait supposément une des conditions idéales pour la culture optimale des raisins voués à la production de vin de xérès.

Sans parler de son cheval blanc ou de ses bretelles bleu-blanc-rouge, comme le disait si bien le militaire et homme d’État français, premier empereur des Français, Napoléon Bonaparte (1769-1821):

Celui qui s’est brûlé en mangeant chaud, souffle même sur un morceau froid.

D’une richesse cuivrée fort alléchante.

Nez:
Chêne poussiéreux, raisins et dattes ne laissent s’échapper qu’une légère volute de tourbe et de cuir. Raisins secs frais et épices. Élégant et complexe à la fois.

Bouche:
Ultra-riche et opulent comme texture. Toujours raisins, dattes et cuir. La tourbe transparaît beaucoup à ce stade-ci, et ce de brillante façon.

Finale:
Cuir fruité, tourbe herbeuse mais gorgée de sherry. Poussière de chêne rappelant les plus vieux fûts de xérès. À boire devant le foyer. Retour de la tourbe.

Équilibre:
Un autre sublime peated sherry cask. Tout est bien dosé, orchestré. Les saveurs se développent à tour de rôle sans se bousculer. Le taux d’alcool est parfait.

Note: ★★★★