#061 • BenRiach 25 ans Authenticus

46% alc./vol.
Distillerie BenRiach, Elgin, Speyside, Écosse

Une expression de 25 ans, le Authenticus, est le dernier BenRiach que nous avons dégusté lors de la soirée du 30 avril, avant de passer au GlenDronach, avec l’ambassadeur Stewart Buchanan au Club de Scotch Whisky de Québec.

L’authentique 25 ans… Étiquette prometteuse… Un beau coucher de soleil…

On espère que ça va être délectable et que nous ne ferons pas mentir ces paroles de Mike Oldfield et Brian Eno:

Dès que l’on est plus que deux, l’authentique s’évapore…

Nez:
Après le Surf & Turf, je vous présente le Bois & Noix… Légèrement fruité et épicé, du Pledge en puissance. Belle amélioration comparé au Septendecim.

Bouche:
Légère vanille mêlée à du pneu brûlé. Un garage dans un champ de pissenlits. On cherche sans trouver tout ce qu’on y a découvert précédemment au nez.

Finale:
Bière mouffette. 25 ans de déception. Comme la reine du bal de finissants, tout le monde croit qu’elle va finir chef d’antenne à TVA, puis à ta réunion du secondaire de 10 ans, tu apprends qu’elle travaille dans le rayon des cosmétiques chez Jean Coutu.

Équilibre:
Tel que le veut l’adage qui dit qu’il n’y a pas de sot métier, il n’y a pas de whisky qui peut être fondamentalement vil. Très cher, mais il a 25 ans après tout.

Je m’attendais simplement à plus. Je comprends la complexité et la qualité derrière ce whisky. Je la goûte mais je ne l’aime tout simplement pas.

Note: ★★★★★

#060 • BenRiach 17 ans Septendecim Peated

46% alc./vol.
Distillerie BenRiach, Elgin, Speyside, Écosse

Scotch numéro quatre de la soirée du Club avec Stewart Buchanan le 30 avril: le très latin BenRiach 17 ans Septendecim Peated.

Comme son nom le souligne et comme vous l’aurez sûrement deviné septendecim veut dire dix-sept en latin. Cette expression de BenRiach, à l’instar du Curiositas, est fait d’orge maltée séchée au feu de tourbe, ce qui est considéré comme fort insolite pour un whisky de la région du Speyside.

La citation qui me semble la plus appropriée pour le moment en est une du roi Loth d’Orcanie (Orkney pour les connaisseurs de Highland Park):

Tempora mori, tempora mundis recorda. Voilà. Et bien ça, par exemple, ça ne veut absolument rien dire, mais l’effet reste le même, et pourtant je n’ai jamais foutu les pieds dans une salle de classe, attention !

Il est d’une couleur extrêmement pâle qui n’est pas sans me rappeler les White Walkers

Nez:
Légerement sucré, fumée de tourbe, semble assez fort. En s’y attardant un peu on croirait y déceler pommes et miel, mais dans une intensité insuffisante.

Bouche:
Sucré, rien de passionnant, je cherche le plaisir mais il sait bien se cacher. J’aimerais mieux regarder un débat des chefs animé par Denis Lévesque.

Finale:
Triste. Ça ne goûte rien, mais ça le goûte longtemps. Pour dire comme Lyne-la-pas-fine:

C’est pas que c’est pas bon… C’est juste dénué de saveur…

Équilibre:
Hors de prix pour ce que c’est. Nous avons clairement ici un scotch pour lequel on paie grandement uniquement pour l’indication d’âge. À l’autre bout du spectre on peut finir avec un Lagavulin 16 ans et trois dollars en poche.

Note: ★★★★★