#063 • GlenDronach 15 ans Revival

46% alc./vol.
Distillerie GlenDronach, Forgue, Speyside, Écosse

En guise d’avant-dernier whisky de la dégustation du 30 avril dernier au Club, l’ambassadeur Stewart Buchanan nous sert un GlenDronach de 15 ans, le Revival.

Cette expression est la première originale depuis l’acquisition de GlenDronach par BenRiach, ce qui lui a valu le nom de revival, et ce qui signifie, comme la légende du phénix, « renaissance ».

Embouteillé à 46%, on parle ici d’un nectar ayant subi un vieillisement minimum de quinze ans exclusivement dans des fûts de sherry oloroso de première qualité.

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de naissance de Trent Reznor de Nine Inch Nails et je sais qu’au sujet de ce whisky ses paroles auraient été:

Toute naissance est la renaissance d’un ancêtre.

D’une belle carnation brun rosé tel un porto, ce renouveau s’annonce délicieux…

Nez:
Bois, épices, punch agrumeux, pas de doute sur la présence de l’oloroso. Ma main au feu même sur un test à l’aveugle. Belle progression depuis le 12 ans. Vanille et caramel brûlé ne tardent pas à se démarquer pour séduire.

Bouche:
Cendré à l’arrivée en bouche, chêne brûlé, épices, vanille, orange, petits fruits confits, cannelle, sous le signe du sherry.

Finale:
Les fruits et les épices s’étirent délicieusement.

Équilibre:
Un scotch whisky qui sait nous prendre dans son filet.

Note: ★★★★★

#062 • GlenDronach 12 ans Original

43% alc./vol.
Distillerie GlenDronach, Forgue, Speyside, Écosse

Le GlenDronach 12 ans Original entame la seconde phase de la soirée du 30 avril au Club de Scotch Whisky de Québec en compagnie de Stewart Buchanan.

La distillerie GlenDronach date de 1826 quand elle a été fondée dans la région du Speyside par James Allardice. Aujourd’hui elle appartient à la distillerie BenRiach qui l’a acquise en 2008, ce qui justifie la présence de M. Buchanan, notre invité pour les deux distilleries.

L’expression de 12 ans, appelée « Original », est l’entrée de gamme de la marque. Avec une combinaison de maturation en barriques de sherry oloroso et pedro ximénez, et avec un embouteillage à 43%, on est en voiture.

Comme le dit souvent Danny Trejo entre deux poses badass:

Pour être original, il suffit d’imiter les auteurs qui ne sont plus à la mode.

Sa robe d’un ambre druide tirant sur le rouge profond donne l’eau à la bouche…

Nez:
Agrumes relevés, vanille et gazon mouillé. S’annonce salé.

Bouche:
Petits fruits épicés. Juteux goût d’oloroso, touche florale sur la fin.

Finale:
Lavande et fumée fruitée. Les épices durent. On dirait qu’il ne veut pas se faire oublier. Dommage qu’on ne veuille pas plus que ça s’en rappeler.

Équilibre:
Un brin décevant. C’est vraiment l’entrée de gamme. Honnête pour le prix.

Note: ★★★★★