#327 • Bruichladdich 21 ans Cuvée 640 Eroica

46% alc./vol.
Distillerie Bruichladdich, Bruichladdich, Islay, Écosse

Un autre petit tour sur Islay avec une belle cuvée spéciale de la distillerie Bruichladdich, numérotée 640 et appelée Eroica.

Vieilli au départ dans des fûts de chêne américain, pour ensuite être affiné dans des fûts de chêne limousin provenant d’Aquitaine, ce Bruichladdich a tout pour nous mettre l’eau à la bouche. Il est le troisième de la série « Cuvée » et la distillerie ne manque pas de se vanter de cette finition en fûts de cognac.

On dit que ce whisky mystérieux et profond récompensera les plus curieux et patients d’entre nous.

Comme le disait si bien l’athlète et tireur à la corde suédois August Nilsson (1872-1921):

Le whisky, c’est vraiment magique, ça ne se consomme pas n’importe comment.

Jaune doré aux accents prismatiques.

Nez:
Orge, caramel, et herbe. Fleurs, orange et poudre de cacao. Assez complexe et insolite à la fois. Notes de biscuits petit-beurre.

Bouche:
On débute sur du bois et de l’orge salée, pour ensuite passer par du beurre, juste pour finir se sucrer le bec dans un mélange de fraises et de miel, de vanille et de chocolat blanc. Magique.

Finale:
Sèche et boisée, avec d’agréables accents de fumée, de vanille et d’épices astringentes, mais qui ne dure malheureusement pas assez longtemps.

Équilibre:
Un solide et étonnant Bruichladdich, qui sait nous surprendre nous faire plaisir, mais à qui il ne manque qu’un peu de torque en finale pour cogner un coup de circuit.

Note: ★★★★

#315 • Bruichladdich 17 ans 1992 PX Cask

46% alc./vol.
Distillerie Bruichladdich, Bruichladdich, Islay, Écosse

Aujourd’hui on revisite avec le plus grand plaisir l’île d’Islay avec une édition spéciale de la réputée distillerie Bruichladdich, le 1992 PX Cask.

Distillé en 1992 et embouteillé après 17 ans, c’est une expression moins commune qui a terminé son séjour dans des fûts de premier remplissage ayant contenu du sherry pedro ximénez. Bruichladdich ont eu la présence d’esprit de ne pas l’embouteiller à moins de 43% d’alcool.

Comme le disait si bien mon regretté comparse Sir Winston Leonard Spencer Churchill (1874-1965):

Il ne sert à rien de dire “Nous avons fait de notre mieux”. Il faut réussir à faire ce qui est nécessaire.

Roux profond hyper-orangé, presqu’un mélange entre le Fruitopia aux fraises et son collègue à l’orange.

Nez:
Toutes les notes typiques d’un fût de sherry nous sautent au nez, avec en prime un genre de vin chaud du temps des fêtes. Sucre brun et fruits des champs. Petite lanière de cuir.

Bouche:
Belle et douce vague de chaud caramel salé, accompagné subtilement de cuir, de feuille de tabac et d’encens, arôme bois de teck. Salade de fruits et thé glacé. Sublime.

Finale:
Une fois qu’on y est pris, la finale refuse de nous abandonner. C’est ici que la tourbe de Bruichladdich vient percer l’épais nuage de l’influence du xérès.

Équilibre:
Un dram pour les grandes occasions. Le « foie gras » des Islay Single Malts. Décadent à l’extrême, peut-être même trop…

Note: ★★★★