#432 • Arran the Devil’s Punch Bowl Chapter III

53.4% alc./vol.
Distillerie Arran, Lochranza, Île d’Arran, Écosse

Pour aujourd’hui, on se penche sur un embouteillage spécialde la distillerie de l’ile d’Arran, the Devil’s Punch Bowl, 3e chapitre.

Faisant office de conclusion à une trilogie d’inspiration infernale, cette édition s’appelle The Fiendish Finale (la finale diabolique). Elle est embouteillée à la force du fût et est composée d’un grand éventail de tonneaux, pas moins de 21!

8 fûts de oloroso sherry butts (#219, 220, 714, 1643, 1648, 1827, 1828, 2105), 8 fûts French oak barriques (#696-698, 700, 701, 703-705) et 5 fûts bourbon barrels (#042, 050, 052, 074, 079). Pour finir avec une édition limitée à 6660 bouteilles! Date de 2014.

Comme le disait si bien le romancier et essayiste français Paul Guth (1910-1997):

Des imprudentes ont même envoyé paître leur soutien-gorge, en oubliant que les seins aussi obéissent à la pesanteur.

Ambre légèrement rosé.

Nez:
Malt grillé délicatement fumé. Pointe de xérès avec fruits rouges et raisins.

Bouche:
Vanille, caramel et fruits des champs. Épices en feu du cask strength. Belle influence du sherry.

Finale:
Longue, épicée et chaude sur des accents de réglisse rouge et noire. Fruits rouges et fumée de cuir.

Équilibre:
Un bon dram, particulièrement à ce taux d’alcool. Diablement bon, mais pas divin.

Note: ★★★★★

#392 • Gordon & MacPhail Connoisseur’s Choice Arran 2000

46% alc./vol.
Distillerie Arran, Lochranza, Île d’Arran, Écosse

Aujourd’hui on retourne vers une de nos distilleries bien-aimées, la distillerie de l’île d’Arran, mais pas pour un embouteillage officiel, plutôt pour un de ceux de la collection Connoisseur’s Choice des indépendants Gordon & MacPhail, un Arran 2000.

Distillé en 2000 et embouteillé en 2013, c’est en fûts de bourbon que ce whisky a passé sa période de maturation.

Comme le disait si bien l’écrivain américain Howard Phillips Lovecraft (1890-1937):

Il y a des qualités vocales qui sont particulières aux hommes, et d’autres particulières aux bêtes. Or il est effrayant d’entendre l’une quand la source dont elle provient devrait produire l’autre…

Doré et léger tel un vin de glace liquoreux.

Nez:
Malt grillé et vanille. Quelque peu mielleux, quelque peu floral. N’offre pas un grand divertissement au nez. Semble ne pas coller avec le profil de la distillerie, quoiqu’il reste plaisant.

Bouche:
Beaucoup plus doux et sucré. Derrière un léger voile de fumée caoutchouteuse se cachent miel, poivre et cacao. Agréable, mais on détonne encore une fois de ce dont on s’attend d’Arran.

Finale:
Moyennement longue en surfant en douceur sur les notes précédentes, surtout celles de caoutchouc fumé et de poivre blanc.

Équilibre:
Je dois lui accorder ici quelques points pour le fait qu’il sait faire preuve de témérité en s’éloignant des caractéristiques typées de la distillerie tout en restant fort plaisant. Mais que voulez-vous, on aime ou on aime pas.

Note: ★★★★★