#520 • Arran the Devil’s Punch Bowl Chapter II

53.1% alc./vol.
Distillerie Arran, Lochranza, Île d’Arran, Écosse

On réouvre la machine en force avec un bon vieux Arran introuvable aujourd’hui, le Devil’s Punch Bowl second chapitre!

Édition limitée à 6660 bouteilles et fabriqué à partir du savant mélange de 27 fûts; 17 de xérès, 6 de bourbon non-tourbé et 4 de bourbon tourbé, datant de 1997 à 2004. Ne vous en faites pas, ce n’est pas le bourbon qui était tourbé ou pas, c’est le malt qui est allé dans ces fûts de bourbon-là auparavant!

Bon et bien maintenant que je vous ai bien mêlés…

Comme le disait si bien l’amiral de la Royal Navy et député du Parlement du Royaume-Uni Philip Charles Durham (1763-1845):

Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d’abord sous des dehors célestes.

Nez:
Air salin qui évoque le large de son île éponyme, fruits tropicaux et vanille, orge et xérès, infime touche de boucane tourbée.

Bouche:
Fruits rouges, sel, caramel, orge, vanille, chocolat noir, épices, et hop! Le taux d’alcool nous enveloppe tel une tempête de sable. Ultra-complexe.

Finale:
Épicée et sucrée, salée et fumée, sur une belle longueur. Douce et portée sur les agrumes.

Équilibre:
Un excellent punch dynamique et endiablé. Seulement 6660 bouteilles? Un autre scandale!

Note: ★★★★

#517 • Arran Sauternes Wine Cask Finish

50% alc./vol.
Distillerie Arran, Lochranza, Île d’Arran, Écosse

Deux Arran back-to-back, c’est une raison pour fêter!

Arran a mis de l’avant plusieurs efforts au cours des dernières années au niveau de l’affinage, voulant joindre les rangs des Glenmorangie de ce monde, pour réussir en faire une véritable marque de fabrique. Leur gamme des « Cask Finishes » est un grand témoignage de leur succès dans cette aventure.

Voici sans plus attendre un Arran affiné dans un fût du roi des vins-desserts, le sauternes…

Comme le disait si bien l’écrivain et auteur dramatique français Pierre-Jules Renard (1864-1910):

Quand un train passe sur une plaque tournante, les wagons ont l’air d’avoir le hoquet.

Assez pâle, mais tout de même avec une belle dorure digne de son fût.

Nez:
Malt grillé et bois gorgé de sauternes en puissance. Miel, frangipane aux amandes avec une touche de banane.

Bouche:
Miel et caramel brûlé déferlent avec un beau punch d’épices. Poids sur la langue plutôt faible, mais c’est une lacune que son taux d’alcool rattrape bien.

Finale:
Une fois la vague d’épices passée, on est tristement laissés sur une impression métallique, acide, rouillée. Bof.

Équilibre:
Sa finale lui coûte des points, mais dans l’ensemble c’est un bon cas finish. C’est juste qu’après avoir vu ce que les bons Glenmos réussissent à faire dans ce rayon, les attentes sont hautes. Ce n’est pas un Nectar d’Òr.

Note: ★★★★★