43% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse
Merci à Pierre-Luc pour avoir partagé avec moi lors de notre dernière dégustation linéaire une mignonnette de ce malt éteint depuis quelques années, l’ancienne recette du Highland Park 12 ans.
Le malt Highland Park est réputé pour non seulement ses vieillissements en fût de sherry, mais aussi pour sa tourbe singulière, empreinte du caractère unique des Orcades. Cette dernière est influencée par le climat particulier des ces îles, marqué par de puissants vents gorgés d’air salin, ce qui fait que les arbres locaux s’ennuient de leur mère en simonak! L’herbe, le bruyère et le lichen ont le champ libre et en profitent alors pour envahir les tourbières, donnant ces notes si propres aux expressions de Highland Park.
Comme le disait si souvent dans son heure de gloire le guitariste et auteur-compositeur-interprète américain Kurt Donald Cobain (1967-1994):
Certainement, Dieu est très généreux d’avoir donné l’alcool à l’homme. Si j’avais été Dieu, j’en aurais gardé la recette pour moi tout seul.
Un beau caramel cuivré nous annonce de belles choses à venir.
Nez:
Un vent se lève et nous apporte une cuillerée de miel, une touche de fumée et un soupçon de bruyère éclipsé. Le malt grillé et le gazon ne sont pas très loin derrière. Extrêmement complexe et balancé pour son âge.
Bouche:
Un tourbillon d’épices, de sherry, d’orange, de miel, d’herbe, d’orge, de fumée iodée et de caramel salé nous enveloppe dans une douceur sans pareil.
Finale:
Longue et sucrée-salée, légèrement amère. Le bruyère revient main dans la main avec un gros grain juteux d’orge maltée.
Équilibre:
Un vrai de vrai single malt. La pureté de la céréale distillée dans toute sa splendeur. Une vraie honte d’avoir altéré la recette à ce point.
Note: ★★★★★