50% alc./vol.
Distillerie Bruichladdich, Bruichladdich, Islay, Écosse
Comme on dit, c’est pas qui tu es, c’est qui tu connais, alors je dois un beau merci à Pierre-Luc pour une mini de sa bouteille de Bruichladdich Islay Barley 2006.
On appelle cette expression Islay Barley, ce qui veut dire littéralement « Orge d’Islay », parce que toute l’orge utilisée provient de la côte est de l’île, plus précisément sur la ferme Dunlossit. Le champ d’orge en question, appelé Headland of thé Gallows, est un des seuls endroits fertiles sur cette côte rocheuse. On y aurait même découvert des traces qui permettent de spéculer que les premiers fermiers de l’île y auraient travaillé il y a 6000 ans.
On peut donc dire que l’entièreté de ce whisky, de la céréale à la bouteille, est fait sur Islay. Mais de là à parler de whisky du terroir…
Mais comme le chantait si bien le chanteur français et auteur-compositeur-interprète Yves Duteil :
Elle a jeté des ponts par-dessus l’Atlantique, elle a quitté son nid pour un autre terroir, et comme une hirondelle au printemps des musiques, elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs…
Jaune doré avec une teinte presque iridescente tirant sur le bronze verdâtre.
Nez:
Derrière un rempart de chêne et de mûres perce une orge généreuse. Très propre et franc. On passe par un petit côté minéral avec des notes de miel avant de faire un retour sur l’orge séchée.
Bouche:
Léger et délicat à l’arrivée. L’orge et le miel se contrebalancent bien. Chêne, épices, oranges et mangues viennent compléter le tableau.
Finale:
Longue, plaisante et herbeuse. C’est ici que son joli taux d’alcool nous réchauffe le dedans.
Équilibre:
Un whisky relativement jeune et peu compliqué, à l’aveugle il se mêlerait sans gêne à un juteux malt du Speyside, parfait pour les moments si rares ou on peut juste lâcher prise et profiter du moment.
Note: ★★★★★