43% alc./vol.
Distillerie Nikka, Yoichi, Hokkaidō et Aoba-ku, Sendai, Préfecture Miyagi, Japon
Comme troisième expression de la soirée japonaise du 25 février dernier au Club de Scotch Whisky de Québec, nous avons poursuivi la danse avec le Nikka Black Pure Malt.
En 1934, le chimiste et Master Blender Masataka Taketsuru, fort d’une première expérience chez Yamazaki, fonda la distillerie Nikka. Il choisit de s’installer sur l’île d’Hokkaidō, plus particulièrement à Yoichi, un emplacement qui selon Taketsuru est parfait pour la maturation du whisky. La conclusion de l’histoire s’en vient dans la prochaine critique. À suivre…
Bien campé au centre de ce trio de vatted malts colorés, le Nikka Black est fait à partir d’un savant équilibre de single malts de Nikka, le Miyagikyo et le Yoichi. Son côté complexe à deux faces nous donne un bon indice sur le dosage presque égal des deux malts.
Alors comme le disait si bien le physicien et lauréat d’un prix Nobel, l’illustre Albert Einstein (1879-1955) :
Dans les ténèbres, l’imagination travaille plus activement qu’en pleine lumière.
Couleur de la pureté de l’or aztèque.
Nez:
S’ouvre sur vanille et fleurs, avec une douce tourbe mielleuse poivrée de gouttes de toffee. Gros cocktail de fruits.
Bouche:
L’arrivée est agréablement riche et somptueuse avec fruits rouges, raisins juteux et orange épicée.
Finale:
On se laisse sur le chêne grillé et la vanille, le tout dominé par les fruits.
Équilibre:
Plus balancé que je ne l’anticipais. Un beau gros caractère de sherry en pleine face.
Note: ★★★★★