43% alc./vol.
Distillerie Nikka, Yoichi, Hokkaidō et Aoba-ku, Sendai, Préfecture Miyagi, Japon
Comme seconde expression de la soirée japonaise du 25 février dernier au Club de Scotch Whisky de Québec, nous avions le Nikka Red Pure Malt.
En 1918, le fondateur de Nikka, Masataka Taketsuru, entreprit un long voyage en Écosse, et après avoir gradué à l’université de Glasgow devint le premier japonais à maîtriser l’art de la fabrication du whisky… La suite de l’histoire dans mon prochain article… Après tout, il faut se garder de la margarine pour une prochaine fois.
Un de trois vatted malts d’une sérié nommée par des couleurs, le Nikka Red est assemblé à partir de différentes quantités de single malts de Nikka, le Miyagikyo et le Yoichi. Son caractère plus doux et fruité nous permet de présumer que la concentration de Miyagikyo y est plus forte.
Mais comme le disait si bien l’auteur américain et fondateur de la Scientologie, Lafayette Ronald Hubbard (1911-1986) :
Ne soyez jamais trop impatient devant un feu rouge. Songez que, lui, il a eu la patience de vous attendre toute la journée.
Couleur de la pureté de l’or maya.
Nez:
Un mélange de caramel très floral et de canne de Noël allié à une pointe d’alcool sucré m’évoque un Glen Garioch. Je me serais laissé avoir dans une dégustation à l’aveugle.
Bouche:
Une belle présence, quoiqu’un peu chaotique, de caramel salé, de glaçage et de fleurs. Butterscotch, orange et vanille ne sont pas loin derrière.
Finale:
On jurerait un grain des Highlands soufflé par une légère tourbe pour finir sur une amère vanille fumée.
Équilibre:
Un assemblage fruité et sucré très facile d’approche pour les non-initiés aux whiskys japonais.
Note: ★★★★★