43% alc./vol.
Distillerie Yamazaki, Shimamoto, préfecture d’Osaka, Japon
Au tout début de mon exploration, une des premières bouteilles que je me suis procurée fût non pas un scotch proprement dit, mais un whisky japonais, le Yamazaki 12 ans. Je ne sais pas trop pourquoi, sûrement inconsciemment la nostalgie de mon séjour au Japon couplée au fait que cette expression figure sur la fameuse liste d’Ian Buxton, 101 whiskys to try before you die…
La distillerie Yamazaki a été instaurée en 1923 et est la première distillerie de whisky à être née au Japon. Ils ont deux expressions populaires, le 12 et le 18 ans d’âge, ainsi que quelques râretés plus ou moins disponibles en dehors du territoire nippon. C’est la marque de whisky la plus populaire au Japon et elle est distribuée dans plus de 25 pays étrangers. La marque appartient au géant Suntory et c’est d’ailleurs le whisky des publicités de Bill Murray dans Lost in Translation.
Comme le disait à quelques exceptions près le père de Metal Gear, Hideo Kojima :
La mode étant l’imitation de qui veut se distinguer par celui qui ne veut pas être distingué, il en résulte qu’elle change automatiquement.
Aussi doré qu’une Sapporo.
Nez:
Miel, orge et baies de genévrier. Floral avec un brin de cannelle et de sucre à glacer.
Bouche:
Plutôt doux et huileux. Encore du miel, accompagné cette fois d’une touche de crème brûlée. Notes de chêne, d’épices et de lime.
Finale:
Sèche avec une bonne longueur. Sucre d’orge, fruits séchés et épices.
Équilibre:
Un excellent « whisky du monde », facile à boire. Un parfait exemple du savoir-faire japonais.
Note: ★★★★★