#334 • Jameson Select Reserve

40% alc./vol.
Distillerie Irish Distillers, Cork, Irelande

Ça fait une éternité que je n’ai pas visité un verre du whiskey irlandais le plus vendu au monde.

Le Jameson Select Reserve, aussi parfois appelé le Black Barrel, derrière portes closes, est une édition spéciale résultant du mariage d’Irish Pot Still Whiskey et de whiskys de grain élaborés en petits lots. On le fait vieillir ensuite dans des ex-fûts de bourbon carbonisés deux fois.

Fondée en 1780 par John Jameson, la distillerie appartient aujourd’hui au groupe français Pernod Ricard, qui vend plus de 31 millions de bouteilles de Jameson annuellement.

Comme le disait si bien l’homme d’affaires américain et fondateur de l’empire de pâtisseries en conserve qui porte son nom, Charles Alfred Pillsbury (1842-1899):

L’argent ne fait pas le bonheur. Celui qui a dix millions de dollars n’est pas plus heureux que celui qui en a neuf millions.

Nez:
Jolis accents qui ne mentent pas sur son origine irlandaise, mais en général presque insipide, sur de fades notes de vanille et de fruits qui ne veulent juste pas percer. Arrière-plan d’orge à ne pas négliger.

Bouche:
Aussi insipide. Fruité et malté quoique huileux, mais sans grand succès.

Finale:
Courte et façile à oublier. Quelques notes de fruits au loin.

Équilibre:
Vraiment décevant. Par « Select Reserve », voulaient t-ils dire la réserve sélectionnée pour faire un voyage dans l’évier? Non, c’est le coup de l’émotion, en fait c’est pas si pire que ça. Même si le représentant qui m’en a servi à Toronto avait l’air de pas trop aimer sa job, ça m’a pas empêché de m’en acheter une bouteille une fois rendu à Québec.

Note: ★★★★★

#007 • Jameson

40% alc./vol.
Distillerie Irish Distillers, Cork, Irelande

Je suis presque assez en forme pour me taper du meilleur stock, mais ne prenons pas de chances et attardons-nous à un bon vieux Jameson.

L’origine de ce whisky remonte à 1780, alors que John Jameson a fondé la Bow Street Distillery à Dublin. Déjà à cette époque il était vendu à l’échelle internationale avec une production annuelle de plus de quatre millions de litres. Suite à son acquisition par la distillerie française Pernod Ricard, c’est aujourd’hui le whisky irlandais le plus vendu au monde : plus de 31 millions de bouteilles par année.

Pas pire pas pire pour son petit look jaune ambré… Bon et bien c’est l’heure de se mettre le nez dedans…

Nez:
Prometteur. Ça commence avec de l’orge et de la vanille, fastoche… Oh? Les effluves dérivent vers le sucre d’orge, et ensuite un peu de pain d’épice qui évoque le Redbreast. Ça sent le temps des fêtes!

Bouche:
Une texture onctueuse vient tout de suite nous séduire, sur laquelle surfent des notes de miel et de sherry. Ce whisky est vraiment agréable à garder longtemps en bouche. Il est très doux au début, puis le sucré laisse place aux épices, à moins que ce ne soit qu’un alcohol burn excessivement lent.

Finale:
Tout ce qu’on a expérimenté auparavant s’évapore avec une célérité déconcertante. Ça donne envie de verser une larme.

Équilibre:
Pas mauvais, mais insuffisant pour se vouloir autre chose qu’un petit whisky de semaine. On dirait qu’il en est lui-même conscient et qu’il veut partir pour rapidement se faire oublier.

Pas très complexe. Mais c’est tout de même un bon choix pour garnir la base de sa pyramide. Je le recommande à ceux qui veulent essayer leur tout premier whisky irlandais.

Note: ★★★★★