#230 • SMWS 4.171 Highland Park 21 ans

53.7% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse.

« Perfumed and sultry. »

Parfumé et sensuel. C’est ce que l’étiquette nous promet sur ce Highland Park 21 ans de la Scotch Malt Whisky Society.

Règle générale, pas grand chose à craindre d’un fût de HP, même s’il a été vendu à la SMWS au lieu d’être resté à mûrir sur Orkney…

Voici, comme à la fin d’un communiqué de presse, le copier-coller de ma présentation de la SMWS, que j’ajouterai sans pudeur dans toutes mes futures évaluations de ses embouteillages.

La Scotch Malt Whisky Society, ou SMWS, est le plus grand club de whisky au monde, avec plus de 26 000 membres répartis dans 16 pays. Avec leurs racines au Royaume-Uni, ils sont tellement étendus qu’ils peuvent se permettre d’acheter des fûts de whisky et de les embouteiller afin de les vendre exclusivement à leurs membres.

Toujours des single casks, embouteillés cask strength, sans aucune mention de la distillerie, leurs expressions sont toujours très prisées et encensées. Bien que le pourcentage d’alcool et l’âge du whisky soient indiqués sur la mystérieuse bouteille, aucune mention de la distillerie d’origine ne s’y retrouve. Le seul indice de son origine est sous la forme d’un cryptique code impossible à déchiffrer à mois d’avoir accès à la légende appropriée.

Comme le dit si bien la 8e comtesse de Salisbury, Margaret Pole (1473-1541) :

Telle une fleur riche en couleurs, mais dépourvue de parfum, sont les belles paroles de celui qui n’agit pas en conséquence.

Ultra pâle, comme si ex-bourbon is the name of the game.

Nez:
Air marin et algues au départ. Impossible de se tromper. Orge maltée bien dosée, avec une bonne poignée de foin et de vanille. Aucun côté tourbé. Assez prometteur.

Bouche:
Hyper-doux, vanille, crème anglaise avec à peine de fumée. Très mielleux, mais manque cruellement de complexité.

Finale:
Bien salée et maritime sur des notes herbeuses et fraîches. Un peu courte, surtout pour son taux d’alcool, mais au moins l’esprit de HP y transparaît un peu.

Équilibre:
Un HP dans la catégorie que la distillerie préfère vendre plutôt qu’embouteiller eux-mêmes. Ça reste tout de même pas piqué des vers.

Note: ★★★★★

#229 • SMWS 4.175 Highland Park 13 ans

55.9% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse.

« Suspicious skulkers on the cat-walk. »

L’énoncé sur cette bouteille de la Scotch Malt Whisky Society est plutôt intrigant.

Une fois décodé, rappelez-vous du chiffre 4, car il fait référence à la distillerie Highland Park. Vous me direz peut-être, et avec raison, que les distilleries ne vendent aux embouteilleurs que le stock qui ne répond pas à leurs standards, mais du HP ça reste du HP…

Et voici, comme à la fin d’un communiqué de presse, le copier-coller de ma présentation de la SMWS, que j’ajouterai sans pudeur dans toutes mes futures évaluations de ses embouteillages.

La Scotch Malt Whisky Society, ou SMWS, est le plus grand club de whisky au monde, avec plus de 26 000 membres répartis dans 16 pays. Avec leurs racines au Royaume-Uni, ils sont tellement étendus qu’ils peuvent se permettre d’acheter des fûts de whisky et de les embouteiller afin de les vendre exclusivement à leurs membres.

Toujours des single casks, embouteillés cask strength, sans aucune mention de la distillerie, leurs expressions sont toujours très prisées et encensées. Bien que le pourcentage d’alcool et l’âge du whisky soient indiqués sur la mystérieuse bouteille, aucune mention de la distillerie d’origine ne s’y retrouve. Le seul indice de son origine est sous la forme d’un cryptique code impossible à déchiffrer à mois d’avoir accès à la légende appropriée.

Comme le dit si bien ce proverbe chinois :

Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.

Très très pâle, c’est à croire que c’est un Islay ou un bourbon cask.

Nez:
Plutôt doux, sur des notes de céréales avec un léger pet de bruyère, à moins que ce ne soit mon subconscient qui désire du HP. Beaucoup d’agrumes, citron, orange, pamplemousse, suivi de poli à meubles et de bonbons frais.

Bouche:
Explosion de fruits des champs dans un sirop de vanille et de caramel. Marmelade à l’orange et miel sur les rôties du dimanche matin. Pommes et poires.

Finale:
Solide et affirmée. Quelques touches de malt et d’épices qui brillent grâce au support d’une légère fumée de bruyère qui évoque doucement les Orcades.

Équilibre:
Pas le top, surtout qu’il faut vraiment les chercher les propriétés uniques de HP. Mais bon, ça reste un dram qui se prend bien.

Note: ★★★★★