#409 • Highland Park Ambassador’s Choice 10 ans

55.8% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse.

Un beau petit Highland Park, ça ne fait pas de tort à personne. On remercie encore ici la gang de Québec Whisky pour les belles opportunités gustatives.

Le Highland Park Ambassador’s Choice 10 ans est un embouteillage qui comporte une partie de malt vieilli en fûts de chêne américain afin de lui conférer un bout de caractère qui n’est pas souvent retrouvé chez HP. Originalement conçu pour le marché suédois, il est maintenant disponible un peu partout (sauf bien sûr en SAQ, voyons).

Comme le disait si bien Darth Vader en 1977:

Si c’est est un vaisseau plénipotentiaire, où est l’ambassadeur?

Beau Highland Park doré, avec une touche de xérès rosé.

Nez:
Tourbe herbeuse et bruyère à la HP, bardée de raisins. de cuir et de xérès. Miel et terre humide.

Bouche:
Miel sucré, raisins et bois sec. Un peu de cuir et de tourbe. Les épices viennent faire le party vers la fin.

Finale:
Relativement longue, elle nous tient avec de fortes notes d’épices et de vanille. Le sherry devient ici un peu plus ranci malheureusement.

Équilibre:
Belle rondeur, comme la plupart des HP, mais sa finale vient nous décevoir un peu trop à mon avis.

Note: ★★★★★

#400 • Highland Park 16 ans Odin

55.8% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse.

On est quand même rendu à 400 articles… quoi choisir comme whisky? La Valhalla Collection chez Highland Park me paraît appropriée, donc après avoir parlé du Thor, du Loki et du Freya, je vais dans l’intérêt de cette étape importante me pencher maintenant sur le dernier opus de la collection, le Odin.

Point culminant de la collection, le Odin a été nommé ainsi pour le dieu éponyme de la mythologie nordique. Pour le père de Thor et roi d’Ásgard, il ne fallait rien de moins qu’un single malt vieilli 16 ans en barriques de xérès et embouteillé à la force remarquable de 55.8% d’alcool.

Comme le disait si bien notre bon vieux pote Churchill (1874-1965):

J’ai bien peur que l’étape transitoire nécessaire entre le communisme et le capitalisme ne reste l’alcoolisme.

Ambré et cuivré à souhait. Jambes plutôt épaisses qui prennent leur temps.

Nez:
Miel épais et fumée de bruyère plus timide. Léger cuir, vanille et mûres. Musc et xérès. Plutôt bien ficelé.

Bouche:
Beau punch d’épices à l’arrivée. Des notes épaisses de sherry prennent par la suite le dessus. Fruits séchés, bois, poivre et fumée.

Finale:
La typique fumée de HP nous guide à travers un océan de xérès et d’épices. Longueur et la chaleur de cette finale s’étire à perte de vue.

Équilibre:
Un excellent scotch, une vraie beauté à garder dans son armoire. La question demeure êtes-vous prêts à allonger 400$ pour ça?

Note: ★★★★