#468 • Game of Thrones House Stark Dalwhinnie Winter’s Frost

43% alc./vol.
Distillerie Dalwhinnie, Dalwhinnie, Highlands, Écosse.

Coup de départ pour la série des single malts de la série Game of Thrones, dans laquelle chaque grande maison de la série de bouquins/série télé est matchée à une distillerie de Diageo.

Un merci tout spécial à Québec Whisky et La Centrale Scotch Whisky pour avoir rendu possible cette dégustation avant même sa sortie sur les tablettes de notre chère SAQ!

Aujourd’hui nous débutons avec la maison Stark de Winterfell, son emblème de loup fièrement affiché sur sa bouteille de Dalwhinnie Winter’s Frost, un NAS embouteillé à 43% d’alcool.

La distillerie Dalwhinnie. Son nom signifie « lieu de rencontre » en gaélique, et elle serait selon les dires de plusieurs une des plus hautes de l’Écosse, avec une altitude de 326 mètres au-dessus du niveau de la mer. D’où son association avec les nobles de Winterfell.

Comme en témoignent bien les mots même de la maison Stark:

Winter is Coming

Nez:
Léger et frais, rayon de miel, malt, crème, vanille, citron et meringue. Pêches et épices, vent de fraîcheur.

Bouche:
Malt léger et bois sucré. Cantaloup et sucre à glacer. Épices en puissance, pour ponctuer la douceur du reste de l’ensemble.

Finale:
Belle chaleur, encore bois et épices, vanille et agrumes. Crème brûlée. Retour du citron et du miel.

Équilibre:
Tout en douceur, parfaitement aligné avec la ligne directrice de la distillerie. Un peu trop doux pour House Stark, du moins dans mon livre à moi.

Note: ★★★★★

#239 • Dalwhinnie 15 ans

43% alc./vol.
Distillerie Dalwhinnie, Dalwhinnie, Highlands, Écosse.

C’est Ian Buxton dans son livre 101 Whiskies To Try Before You Die qui qualifie ce whisky de « whisky pour les gens qui n’aiment pas le whisky », ce qui illustre un peu la douceur de ce malt que j’ai essayé au Whiskies of the World Expo 2014 de San Jose, bien que disponible en SAQ, le Dalwhinnie 15 ans.

La distillerie Strathspey fut fondée en 1897, uniquement pour faire faillite au bout d’un an. Elle est rachetée cette même année et est renommée en l’honneur du village où elle fut érigée : Dalwhinnie. Signifiant « lieu de rencontre » en gaélique, cette distillerie serait selon les dires de certains une des plus hautes de l’Écosse, d’une altitude de 326 mètres.

On est dans les Highlands ou on l’est pas…

Comme l’a si bien dit une fois l’écrivain britannique Alan Alexander Milne (1882-1956) :

Tout le monde chante les louanges de la vue qu’on a du haut des montagnes, personne ne parle des vues qu’elles obstruent.

D’apparence plutôt onctueuse, le verre arbore des reflets dorés et pâles tel du blé au miel ou une tige de coton.

Nez:
Herbe, miel et vanille. Doux, doux, doux, malt et citron.

Bouche:
Incroyablement doux, presque ennuyant. Miel, herbe et citron sont toujours là, mais le tableau manque tellement d’affirmation et de caractère qu’on jurerait que son taux d’alcool est inférieur à 40%. Quelques petits fruits tentent de sauver les meubles, avec un succès modéré.

Finale:
Vague de poivre citronné à l’avant-plan. Bien au loin, à l’horizon même, une impression de bière moufette se matérialise.

Équilibre:
Ian Buxton a bien raison. Définitivement un splendide malt de débutant, mais tristement moins dans ma palette.

Note: ★★★★★