#326 • Bowmore 15 ans Darkest (ancien embouteillage)

43% alc./vol.
Distillerie Bowmore, Bowmore, Islay, Écosse

Au menu aujourd’hui, une vieille version d’un whisky plutôt reconnu de nos jours, j’ai nommé le Bowmore 15 ans Darkest.

Darkest parce que c’est supposément leur plus foncé, il a vieilli dans un assemblage de fûts de bourbon et de xérès pendant ses 12 premières années, pour en faire ensuite trois exclusivement dans le sherry. Le tout dans les légendaires Vaults #1, les entrepôts qu’on voit sur toutes les photographies de la distillerie.

Comme le disait si bien le lutteur professionnel polonais-canadien Edward Władysław Spulnik Władek (Walter) « Killer » Kowalski, ou juste « Killer Kowalski » (1926-2008):

Il est difficile d’attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu’il n’y est pas.

Le roux orangé profond du sherry cask nous démontre qu’il possède bel et bien une âme.

Nez:
Whoa! Une barre de chocolat noir Lindt caramel et fleur de sel en pleine face! Pierre salée et lavée du bord de la mer, fumée et xérès.

Bouche:
Toujours caramel et fleur de sel, cacao, cuir, tourbe, tabac à pipe aromatisé. Incroyable, excellent, du plaisir à l’état pur. Influence indéniable du chêne.

Finale:
Longue et sèche avec de beaux accents de sherry et d’épices. Bois, cacao et caramel.

Équilibre:
Pourquoi ont-ils changé la recette? Cet embouteillage est bien supérieur au nouveau, à tout point de vue.

Note: ★★★★

#325 • Bowmore 15 ans Mariner (nouvel embouteillage)

40% alc./vol.
Distillerie Bowmore, Bowmore, Islay, Écosse

Merci à Pat ou à André (j’en ai tellement que je ne me souviens plus lol) pour cette mini d’un malt uniquement disponible sur le marché hors-taxes, le Bowmore 15 ans, le nouvel embouteillage.

Bien que la bouteille n’en fasse point mention, et que les informations crédibles soient rares sur la toile, tous nos sens nous forcent d’admettre que ce Bowmore est un savant amalgame de fûts de xérès et de bourbon.

Comme le disait si bien le botaniste américain John Chapman, plus connu sous le nom de Johnny Appleseed (1774-1845):

Dans la marine on ne fait pas grand-chose mais on le fait de bonne heure.

Orange brûlé riche et profond vs. le soleil qui reflète sur les toits de Bombay.

Nez:
Tourbe salée habituelle de Bowmore, avec quelques accents de citron, de pétales de fleur et de nori humide. Toute chétive pointe de graine de céréale maltée.

Bouche:
Extrêmement timide au niveau du cuir tourbé. Petits fruits, citron, fleur de sel, mais de façon plus flagrante une belle grosse planche de chêne.

Finale:
Beau manège intense de toutes les saveurs et arômes précédents, mais on aurait aimé une longueur plus soutenue. Petit kick de punch aux fruits.

Équilibre:
Bien content, un bon Bowmore égal à lui-même. Rien à envier à son ancien embouteillage, mais bien que son prix demeure intéressant, je ne ferais pas le détour en duty-free pour en scorer une bouteille.

Note: ★★★★★