#508 • Balblair Vintage 2005

Balblair Vintage 2005

46% alc./vol.
Distillerie Balblair, Edderton, Highlands, Écosse

Faut commencer par ce qu’il faut. Shout-out à Québec Whisky qui brave les hauts et les bas de la vidéoconférence pour nous offrir des dégustations en pandémie. Cette semaine nous avons eu la visite virtuelle de l’ambassadrice américaine de Balblair, Steph Ridgway.

Le Balblair que nous avons devant nous a été distillé en 2005. À l’époque, John MacDonald, le directeur de la distillerie a trié sur le volet quelques barils d’ex-bourbon pour créer ce millésime. Ils l’ont embouteillé après 12 ans.

Comme le disait si bien le philosophe politique, politiste, précurseur de la sociologie et homme politique français Alexis-Henri-Charles Clérel, comte de Tocqueville, généralement appelé par convenance Alexis de Tocqueville (1805-1859) :

Vaut mieux arriver en retard dans ce monde qu’en avance dans l’autre.

Nez:
Malt mielleux et floral, raisins blancs et herbe fraîche. Agrumes et pommes vertes croquantes. Un peu de banane pas tout-à-fait mûre.

Bouche:
Bois sec et melon au miel, épices et crème fraîche. Raisins blancs et vin minéral. Salade de fruits au sirop.

Finale:
Bois vert et jeune, vanille et poivre noir, clémentine et cuirette. Belle longueur.

Équilibre:
Un classique malt des highlands, bien balancé, un peu jeune sur les bords, mais rien qu’un peu de vieillissement de corrigera pas.

Note: ★★★★★

#424 • Balblair 16 ans

46% alc./vol.
Distillerie Balblair, Edderton, Highlands, Écosse

On peut toujours compter sur nos amis de chez Québec Whisky quand vient le temps de goûter à un truc rare. je me suis vu offert une mini d’un whisky d’une des seules distilleries écossaises fonctionnant aujourd’hui exclusivement avec des millésimes au lieu d’énoncés d’âge, Balblair. Et bien voici un sample tellement rare et vieux qu’il s’agit d’un Balblair qui affiche justement un âge, 16 ans pour être plus précis.

Ce 16 ans était un des embouteillages les plus populaires de la distillerie avant que cette dernière passe aux édition millésimées. Maintenant devenu rare, il est difficile de le trouver de ce côté de l’atlantique, et encore là, son prix tourne autour de 300$ la bouteille.

Comme le disait si bien le juriste et homme politique anglais Nicholas Bacon (1510-1579) :

Il faut manger épicé, mais pas les deux en même temps…

Jambes excessivement larges sur une teinte à ce point ambrée qu’on pourrait l’appeler « True Scotch » sur la palette Sico.

Nez:
Miel et orge, céréale affirmée, épices et caramel écossais. Légère fumée. Il ne brille pas vraiment, mais je trouve ardu de le prendre en défaut.

Bouche:
Caramel et orge, cerise et vanille. Assez doux, résultat du maigre 40% d’alcool. Petit cuir qui nous indique qu’au moins une partie des fûts utilisés a dû contenir autrefois du xérès.

Finale:
Infime côté métallique qui est facile à balayer du revers pour laisser place à orge juteuse, miel, chêne, épices et raisin.

Équilibre:
Encore une ancienne édition regrettablement disparue.

Note: ★★★★★