#510 • Balblair 12 ans

Balblair 12

46% alc./vol.
Distillerie Balblair, Edderton, Highlands, Écosse

Je vais le répéter, merci à Québec Whisky pour une autre dégustation à succès, malgré que tout le monde soit chez eux. Ils nous ont présenté via les interwebs l’ambassadrice américaine de Balblair, Steph Ridgway, qui nous a pris par la main à travers cinq expressions de la distillerie.

Aujourd’hui on essaie le pilier d’entrée de gamme de Balblair, le 12 ans d’âge. Mûri en ex-fûts de bourbon et en fûts de chêne américain rôtis deux fois, son étiquette de presque 100$ nous fait peur un peu pour un whisky « d’entrée de gamme ».

Comme le disait si bien le dessinateur de comics d’origine canadienne, cocréateur du personnage de Superman, Joseph Shuster (1914-1992):

Tout le monde veut sauver la planète, mais personne ne veut descendre les poubelles.

Nez:
Mielleux et floral, avec une profondeur que le vintage 2005 du même âge représente moins. Pommes vertes et eau de rose, sucre en poudre et raisins blancs, planche de chêne qui baigne dans le sirop d’une salade de fruits.

Bouche:
Vanille et chêne, sucre d’orge et pommes, fruits tropicaux et épices. Solide pour leur nouvelle entrée de gamme.

Finale:
Poivrée et boisée, légère amertume minérale, raisins verts, pêches et poivre rose. Léger cuir fumé.

Équilibre:
Une expression d’entrée de gamme qui se défend bien, encore une fois je n’ai que de hauts espoirs pour le reste de cette gamme.

Note: ★★★★★

#509 • Balblair Vintage 2000

Balblair Vintage 2000

46% alc./vol.
Distillerie Balblair, Edderton, Highlands, Écosse

Un gros coup de chapeau à Québec Whisky qui cette semaine nous a présenté cette dégustation en confinement. Une belle visite virtuelle de l’ambassadrice américaine de Balblair, Steph Ridgway, qui nous a présenté entre autres ce Balblair vintage 2000, embouteillé en 2017.

On a commencé par vieillir cet excellent malt 12 ans en ex-tonneaux de bourbon Casks puis un p’tit 5 ans supplémentaire en ex-fûts de chêne espagnol de sherry de premier remplissage.

Comme le disait si bien l’officier supérieur britannique Neil Methuen Ritchie (1897-1983) :

Un verre se brise toujours au dernier rebond.

Nez:
Belle complexité, Sherry et oranges, miel et raisins secs, crème brûlée et chocolat noir, touche de gâteau aux fruits.

Bouche:
Texture assez agréable, notes de miel et de chêne. Raisins, dattes, cuir, xérès et vanille. Caramel, caramel, caramel.

Finale:
Mielleuse, épicée et fumée, sur de longues notes de gâteau aux épices et de sucre brun. C’est bon en tabarouette!

Équilibre:
Un beau vintage, la preuve même de ce que j’avançais en fin de critique du Balblair 2005…

Note: ★★★★★