#397 • Highland Park 15 ans

47.5% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse.

Il me fait toujours plaisir de revenir à un verre de la distillerie Highland Park. Ici on s’attaque à un moineau un peu moins connu, le Highland Park 15 ans.

Introduit en 2003 comme une exclusivité, vanté comme étant encore produit selon les mêmes normes d’innovation et de qualité qui ont fait la renommée de la distillerie qui nous a donné les meilleurs spiritueux au monde, ce HP a la tâche ardue de tenter d’atteindre le même podium que ses frères de 12 et 18 ans.

Comme le disait si bien le golfeur américain Daniel Sawyer (1882-1937):

Les caddies sont les enfants de la balle. Ramasser les pourboires est le souci des caddies. Ramasser les balles, le cadet de leurs soucis.

Entre sherry doré et caramel acajou.

Nez:
Miel, bruyère fumé et chêne salé, c’est un HP classique, pas de doute là-dessus. Beau fond d’orge savoureuse et de malt grillé.

Bouche:
Miel docile et sucré qui n’hésite pas à obscurcir, du moins au début, le bruyère floral. Mais heureusement ce dernier ne tarde pas à faire un retour en force, marqué d’épices et de tourbe subtile.

Finale:
Ornée de belles notes de fleurs, de tourbe, de cerise, de chêne et de poivre, mais avec une courte durée qui lui coûte quelques points.

Équilibre:
Nez plaisant, bouche extraordinaire, finale courte mais solide, tous les ingrédients y sont, mais tristement ce fils cadet de Highland Park est un peu inférieur à ses frères le 12 et le 18 ans.

Note: ★★★★★

#396 • Woodford Reserve Four Wood Selection

47.2% alc./vol.
Woodford Reserve Distillery, Versailles, Kentucky, États-Unis

C’est comme ça à tous les ans, on ne peut pas vraiment publier le 4 juillet autre chose qu’un bon vieux whiskey américain. N’allons-y pas de main morte avec un Woodford Reserve Four Wood Selection.

On appelle cette édition spéciale de 2012 le Four Wood dû à son séjour dans quatre types de fûts différents, chose très rare dans l’industrie du bourbon. Ce mélange de chêne américain, de fût de xérès, de fût de porto et de bois d’érable nous offre un whiskey qui pack un beau gros punch aux fruits.

Comme le disait si bien l’acteur, réalisateur, compositeur et producteur de cinéma américain Clinton « Clint » Eastwood (1930-) :

Un Smith & Wesson bat quatre as.

Bourbon roux, presque rouge.

Nez:
Hors du commun, on croirait à autre chose qu’un whiskey américain. Chêne et biscuits secs style « Thé Social », pain et maïs. Vanille et raisins, cerise noire. Caramel brûlé.

Bouche:
Toujours chêne et épices, bois poussiéreux, cerise, maïs et poires. Pomme et nectarine. Vraiment unique.

Finale:
Courte mais punchée par des notes de porto, de pommes et de bois.

Équilibre:
Un superbe exemple d’un affinage spécial pour un bourbon, chose inusitée dans l’industrie.

Note: ★★★★