46% alc./vol.
Distillerie High West, Park City, Utah, États-Unis
Le Son of Bourye de la distillerie High West est l’avant-dernier whisky que David nous a présenté lors de sa soirée du potager. Fils de Bourye, c’est qui ça Bourye? Pavel Bourye? Comme l’a une fois si bien dit Hans Moleman:
Moi je disais Bourye…
En fait les gars de High West nous ont joué un petit tour et ont tenté de nous passer un faible jeu de mots. C’est un whisky fait de bourbon et de whisky de seigle (rye). Bourbon, rye, bourbon, rye… BOURYE!
C’est digne de quelques commerces du Saguenay. J’imagine la distillerie bien située à Jonquière entre le bijoutier « Gemme mes Minéraux » et le salon de coiffure « La Quoi Fée ». Remarquez que je serais bien le dernier à me plaindre si on avait une distillerie de whisky au Saguenay.
Nez:
L’alcool prend énormément de place au début. Il faut donner la chance à cette expression de respirer et de s’ouvrir un peu. Elle nous récompense par la vanille du bourbon, lavande et savon avec une pointe de bubblegum.
Bouche:
Le maïs du bourbon frappe à la porte en premier, on ouvre et il nous présente ses amis vanille et petits fruits. Le seigle est excessivement timide, on lui offre un verre et il nous dit après huit fois qu’il veut juste de l’eau.
Finale:
Solide finale bourbonnée. Maker’s Mark en pleine gueule. Je dois lui reprocher par contre d’être aussi original que son nom.
Équilibre:
À souligner la présence sur l’étiquette de Jackalopes, une sorte de croisement mythique farfelu entre un lièvre et une antilope. Un animal dangereux selon les experts de la distillerie.
Voyage au pays de l’étrange. Je ne serais pas surpris de me faire offrir un verre de ça dans le whisky room de David Lynch.
Note: ★★★★★