#518 • Auchentoshan Virgin Oak

46% alc./vol.
Distillerie Auchentoshan, Dalmuir, Lowlands, Écosse

Auchentoshan, triple distillation, doux, doux, doux… eeeeeeeeeee pas sûrrrrrrr.

Tout le monde aime jouer à un moment ou à un autre au bon vieux traitement du fût flambant neuf. Ça sied mieux à certains qu’à d’autres. Hep boy let’s go…

Comme le disait si bien l’écrivain hongrois Ferenc Molnár (1878-1952):

Quiconque hésite est déjà un être moral.

Orangé plutôt riche pour un Lowland triple distillé vieilli en fûts de chêne neufs. Jambes moyennes qui perlent lentement de façon élégante.

Nez:
L’alcool prend beaucoup de place et laisse seulement sortir, en ordre de priorité, chêne, orge et petits fruits, miel et douceur gênée des Lowlands. Rappelle le Auchentoshan Classic, mais avec un peu plus de personnalité.

Bouche:
Un peu mieux en bouche, sur des notes de butterscotch, de réglisse rouge et noire, d’herbe et d’épices. Un peu de malt grillé se laisse deviner.

Finale:
Assez sèche et poussiéreuse. Chocolat, orge et cannelle nous attendent si on est patients.

Équilibre:
Serait égal au Classic, mais se démarque un peu par son audace fruitée et son taux d’alcool à la hauteur. Cependant cela est loin d’en faire un malt stellaire.

Note: ★★★★

#517 • Arran Sauternes Wine Cask Finish

50% alc./vol.
Distillerie Arran, Lochranza, Île d’Arran, Écosse

Deux Arran back-to-back, c’est une raison pour fêter!

Arran a mis de l’avant plusieurs efforts au cours des dernières années au niveau de l’affinage, voulant joindre les rangs des Glenmorangie de ce monde, pour réussir en faire une véritable marque de fabrique. Leur gamme des « Cask Finishes » est un grand témoignage de leur succès dans cette aventure.

Voici sans plus attendre un Arran affiné dans un fût du roi des vins-desserts, le sauternes…

Comme le disait si bien l’écrivain et auteur dramatique français Pierre-Jules Renard (1864-1910):

Quand un train passe sur une plaque tournante, les wagons ont l’air d’avoir le hoquet.

Assez pâle, mais tout de même avec une belle dorure digne de son fût.

Nez:
Malt grillé et bois gorgé de sauternes en puissance. Miel, frangipane aux amandes avec une touche de banane.

Bouche:
Miel et caramel brûlé déferlent avec un beau punch d’épices. Poids sur la langue plutôt faible, mais c’est une lacune que son taux d’alcool rattrape bien.

Finale:
Une fois la vague d’épices passée, on est tristement laissés sur une impression métallique, acide, rouillée. Bof.

Équilibre:
Sa finale lui coûte des points, mais dans l’ensemble c’est un bon cas finish. C’est juste qu’après avoir vu ce que les bons Glenmos réussissent à faire dans ce rayon, les attentes sont hautes. Ce n’est pas un Nectar d’Òr.

Note: ★★★★★