40% alc./vol.
Distillerie Crown Royal, Gimli, Manitoba, Canada
Le Crown Royal. Le whisky canadien le plus vendu au monde. Le gros quétaine en moi voulait faire honneur à la confédération et garder cette dégustation pour le 1er Juillet, mais le gars cool en moi s’en balance pas mal et à 28$, c’est le whisky parfait pour réveiller mes papilles après ma grippe canadienne sans gaspiller de meilleurs nectars.
Petite leçon d’histoire, le Crown Royal est un blend qui porte bien son nom, car il a été crée en 1939 pour la visite au Canada de la reine Élisabeth (la reine mère) et le roi George VI. La marque appartenait à Seagram jusqu’à sa vente à Diageo en 2000.
Certains mécréants vont dire que les whiskys canadiens n’en valent pas la peine, mais parfois il faut s’arrêter et essayer de plus petits trucs parce qu’on peut faire des découvertes surprenantes.
Nez:
Doux, vanille, doux, miel, fruits (raisins ou mûres) et re-doux… On croit difficilement à son 40% d’alcool. C’est limite la force d’un porto un peu torqué. Mais bon ça reste tout de même bien plaisant.
Bouche:
Oh? Au début on se rattrape un petit peu. Une mini-explosion d’épices nous rappelle qu’on a bel et bien affaire à un whisky. Un tout petit rappel de vanille et de miel, et puis les épices reviennent à la fin. Extrèmement doux et éphémère.
Finale:
Très très courte. Le côté épicé s’estompe rapidement, mais avec une qualité je dirais régulière et constante. Oh! Mais c’est bien une touche boisée après la dernière gorgée! Mon propre pays ne cesse de me surprendre.
Équilibre:
Deux mots : sans prétention. Un bon petit whisky pas cher qui ne veut pas faire de vagues. Surtout à ce prix, c’est le whisky du “beau-frère qui connaît pas ça” par excellence.
Les langues sales diront qu’il est à l’image du Canada, mais je ne suis pas d’accord. Il faut être fier de notre bon vieux Crown Royal. Il porte bien son titre, il est tellement doux que même la reine doit s’en déscendre un petit dram de temps à autre.
Note: ★★★★★