#447 • Gibson’s Finest Sterling

40% alc./vol.
Hiram Walker & Sons Limited, Windsor, Ontario, Canada

Retour dans les whiskys canadiens aujourd’hui avec un blend de la gamme Gibson’s Finest, le Sterling.

C’est un assemblage de maïs, de seigle et d’orge maltée, qui est embouteillé sans mention d’âge. Selon la distillerie, c’est un whisky de qualité supérieure qui saura plaire aussi bien au connaisseur qu’au débutant.

Hmmmm…

Comme le disait si bien l’écrivain américain de science-fiction William Gibson, un des leaders du mouvement cyberpunk (1948-):

Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout.

Assez clair, manque de ce roux typiquement canadien.

Nez:
On commence sur quelques épices vanillées, pour ensuite traverser un mince rideau d’alcool. De l’autre côté on est ravis de découvrir le rye et le maïs dans une confortable étreinte. Chêne, un peu de citron et de sirop de table.

Bouche:
Belle texture sirupeuse qui se traduit au goût par un raz-de-marrée de caramel crémeux et de sucre brun. Sirop d’érable même. Le seigle et les épices offrent une complémentarité bienvenue.

Finale:
Chaude et épicée, mais qui tombe rapidement en morceaux de métal, d’acétone et de fruits amers. Très désagréable.

Équilibre:
Assez impressionnant si on fait abstraction de sa finale horrible.

Note: ★★★★★

#446 • Lagavulin 8 ans 200e Anniversaire

48% alc./vol.
Distillerie Lagavulin, Port Ellen, Islay, Écosse

200 ans d’histoire pour une des plus grandes, sinon LA plus grande, distilleries d’Islay, ce n’est pas rien.

En effet, en 2016 Lagavulin ont mis sur le marché quelques embouteillages commémoratifs, dont celui d’aujourd’hui, un 8 ans d’âge issu de chêne autant américain qu’européen, et embouteillé à un taux électrisant de 48% d’alcool!

Sur une note historique plus légère, Lagavulin vient du gaélique lag a’mhuilin, qui veut dire “vallon près du moulin”.

Comme le disait si bien le chanteur et auteur-compositeur de heavy metal américain Ronnie James Dio, de son vrai nom Ronald James Padavona (1942-2010):

Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.

Blanc cassé, presque transparent.

Nez:
Thé, miel et cassonade. Pierre lavée, tourbe salée, phare du Fisherman’s Friend. Racé et robuste. Xérès.

Bouche:
Tourbe enflammée, algue et sel, miel et vanille. Bois sec et épices, le tout nappé d’une douceur insoupçonnée. Crème brûlée, noisettes et tourbe verte.

Finale:
Épices chaudes et bois gorgé de sherry. D’une belle longueur, la fumée iodée fait office de toile de fond pour épices, cantaloup et raisins blancs.

Équilibre:
À la hauteur de attentes et de la réputation de la distillerie. Très unique par rapport aux autres Lagavulins sur le marché. Un sacré beau coup pour souligner le bicentenaire de la distillerie. Un peu jeune, mais avec un taux d’alcool qui pondère amplement.

Note: ★★★★