#531 • BenRiach 18 ans Albariza Pedro Ximenez Peated

46% alc./vol.
Distillerie BenRiach, Elgin, Speyside, Écosse

Un BenRiach n’attend pas l’autre!

Une autre belle édition limitée de BenRiach, avec aussi 18 ans d’âge, comme son cousin en fûts de rhum, le Dunder! On a commencé le processus ici avec une maturation de base en fûts de bourbon, pour poursuivre le vieillissement en ex-fûts de xérès Pedro Ximénez. On en a tiré une mouture limitée à 3886 bouteilles! J’en mets donc beaucoup des points d’exclamation!

Le nom Albariza provient d’un type de terre blanche à haute teneur en craie, ce qui serait supposément une des conditions idéales pour la culture optimale des raisins voués à la production de vin de xérès.

Sans parler de son cheval blanc ou de ses bretelles bleu-blanc-rouge, comme le disait si bien le militaire et homme d’État français, premier empereur des Français, Napoléon Bonaparte (1769-1821):

Celui qui s’est brûlé en mangeant chaud, souffle même sur un morceau froid.

D’une richesse cuivrée fort alléchante.

Nez:
Chêne poussiéreux, raisins et dattes ne laissent s’échapper qu’une légère volute de tourbe et de cuir. Raisins secs frais et épices. Élégant et complexe à la fois.

Bouche:
Ultra-riche et opulent comme texture. Toujours raisins, dattes et cuir. La tourbe transparaît beaucoup à ce stade-ci, et ce de brillante façon.

Finale:
Cuir fruité, tourbe herbeuse mais gorgée de sherry. Poussière de chêne rappelant les plus vieux fûts de xérès. À boire devant le foyer. Retour de la tourbe.

Équilibre:
Un autre sublime peated sherry cask. Tout est bien dosé, orchestré. Les saveurs se développent à tour de rôle sans se bousculer. Le taux d’alcool est parfait.

Note: ★★★★

#530 • BenRiach 18 ans Dunder Dark Rum Finish

46% alc./vol.
Distillerie BenRiach, Elgin, Speyside, Écosse

Wow, un autre BenRiach en si peu de temps!

Une belle édition limitée de BenRiach, avec 18 ans d’âge, rien de moins! Après une maturation initiale en fûts de chêne américain neufs, on a laissé ce malt se prélasser dans des barils ayant autrefois contenu du rhum brun. Le nom Dunder ne vient non pas de la compagnie de papier, mais bien des résidus de canne à sucre restant dans les alambics après la distillation du rhum, résidus qui dans la tradition jamaïcaine de distillation pouvaient se mériter une seconde vie en servant de levure lors de la fermentation initiale du dît spiritueux.

Comme le disait si bien l’acteur, scénariste, producteur de cinéma et réalisateur américain Steve Carell (1962-):

I’m not superstitious, but I am a little ‘stitious.

Or pur tirant sur le verdâtre.

Nez:
Whoa! Tourbe salée en puissance! Fond de canne à sucre, de cuir, de raisin et de chêne. Orge et herbe sont loin derrière.

Bouche:
Beau poids sur la langue. Cuir, xérès, dattes juteuses, raisins tout aussi juteux, caramel et toffee. Un bois de chêne imposant nous rappelle son âge avec douceur et fermeté à la fois.

Finale:
Très chaude et longue. Les épices nous présentent à la planche de chêne, au sucre d’orge et au bloc de tourbe trempé dans le caramel.

Équilibre:
Une expérience peut-être très linéaire, mais jouissant d’une exceptionnelle qualité d’exécution.

Note: ★★★★★