57.4% alc./vol.
Distillerie Laphroaig, Port Ellen, Islay, Écosse
« Cigar-smoking, perfumed nurse ».
Un autre embouteillage de la SMWS nous est présenté ici avec cet excellent Laphroaig de 20 ans d’âge, portant la mention « Une infirmière parfumée qui fume le cigare »…
Il a été distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, pour un rendu de 214 bouteilles.
Si vous ne connaissez pas la SMWS vous pouvez continuer à lire. Si vous désirez immédiatement passer à la consommation de la critique de cette bouteille, veuillez sauter les deux prochains paragraphes.
La Scotch Malt Whisky Society, ou SMWS, est le plus grand club de whisky au monde, avec plus de 26 000 membres répartis dans 16 pays. Avec leurs racines au Royaume-Uni, ils sont tellement étendus qu’ils peuvent se permettre d’acheter des fûts de whisky et de les embouteiller afin de les vendre exclusivement à leurs membres.
Toujours des single casks, embouteillés cask strength, sans aucune mention de la distillerie, leurs expressions sont toujours très prisées et encensées. Bien que le pourcentage d’alcool et l’âge du whisky soient indiqués sur la mystérieuse bouteille, aucune mention de la distillerie d’origine ne s’y retrouve. Le seul indice de son origine est sous la forme d’un cryptique code impossible à déchiffrer à mois d’avoir accès à la légende appropriée.
Comme le disait si bien l’homme politique américain William Shippen, sr (1712-1801):
Certes, l’argent n’achète pas la santé, mais vous pouvez au moins vous offrir de jolies infirmières pour la faire revenir.
Le chardonnay des fûts de bourbon.
Nez:
Tourbe fruitée, agrumes et vanille, citron, herbe et terre humide. Pansements et cendre. Saisissant.
Bouche:
Tourbe, sel et citron. Chêne et épices chaudes. Des agrumes continuent le party avec vanille, fumée et retour du sel.
Finale:
Curieusement douce pour un peated à ce degré d’alcool. La tourbe se fait un peu moins voir pour laisser place au sel et au citron.
Équilibre:
Un dram tout en beauté, un Laphroaig qu’on pourrait même qualifier d’épique. Je vais ramener Patrick à l’ordre et mettre cet embouteillage dans la catégorie « Rhapsody », parce que, pour bien des raisons que nous n’énumèrerons pas ici, S&M est malheureusement un exemple maladroit de métal symphonique.
Note: ★★★★★