55.6% alc./vol.
Distillerie Bowmore, Bowmore, Islay, Écosse
« Body Shop and Bath Salts ».
On recommence à enligner des bouteilles de la SMWS avec une grande d’Islay, j’ai nommé Bowmore… Un malt de 14 ans embouteillé cask strength, ça devrait fesser.
Si vous ne connaissez pas la SMWS vous pouvez continuer à lire. Si vous désirez immédiatement passer à la consommation de la critique de cette bouteille, veuillez sauter les deux prochains paragraphes.
La Scotch Malt Whisky Society, ou SMWS, est le plus grand club de whisky au monde, avec plus de 26 000 membres répartis dans 16 pays. Avec leurs racines au Royaume-Uni, ils sont tellement étendus qu’ils peuvent se permettre d’acheter des fûts de whisky et de les embouteiller afin de les vendre exclusivement à leurs membres.
Toujours des single casks, embouteillés cask strength, sans aucune mention de la distillerie, leurs expressions sont toujours très prisées et encensées. Bien que le pourcentage d’alcool et l’âge du whisky soient indiqués sur la mystérieuse bouteille, aucune mention de la distillerie d’origine ne s’y retrouve. Le seul indice de son origine est sous la forme d’un cryptique code impossible à déchiffrer à mois d’avoir accès à la légende appropriée.
Comme le disait si bien le seigneur-fondateur de la ville de Rimouski, René Lepage de Sainte-Claire (1656-1718):
Ne donnez jamais, avant qu’on vous le demande, ni un conseil, ni le sel.
Or profond, marquise sous une éclaircie de soleil.
Nez:
Un autre coup de maître dans l’art de dissimuler le taux d’alcool effarant. Ninja. Douce tourbe volatile, air marin, minéral et salé à la fois. De légers fruits savonneux viennent danser sur la pointe des pieds autour du reste. Caramel croquant.
Bouche:
Fruits des champs baignant dans le miel. Se mute rapidement en toffee, tout en passant par le beurre, le caramel et le xérès. Un départ affriolant et lascif en direction du reste de la tourbe.
Finale:
Un vent de tourbe, de raisins et de sherry balaye tout sur son passage et prend beaucoup de temps à nous laisser.
Équilibre:
Une belle construction, un bel exemple de ce qu’aurait pu être le Tempest s’il était issu de fûts de sherry.
Note: ★★★★★