55.9% alc./vol.
Distillerie Bowmore, Bowmore, Islay, Écosse
Nous avons eu le bonheur de voir la SAQ recevoir plus tôt cette année, de la plus vieille distillerie d’Islay, le cinquième opus du Bowmore Tempest. Je me suis empressé d’aller m’en chercher une bouteille afin de continuer la collection de ce malt brut de fût intempestif.
Encore une fois issu de fûts de bourbon de premier remplissage, le Tempest batch 5 est vieilli 10 ans et ensuite embouteillé cask strength comme ses grands frères. C’est le second à avoir été élaboré par la remplaçante d’Iain McCallum, provenant de chez Ardbeg, la master blender Rachel Barrie.
Comme le disait si bien l’ancien joueur de cricket australien Robert Baddeley Simpson AO, communément appelé Bob Simpson (1936-):
L’habituel défaut de l’homme est de ne pas prévoir l’orage par beau temps.
Beau coloris d’un ambre riche qui transcende sa futaille de bourbon.
Nez:
La familiarité de la distillerie nous saute au nez. La fumée laisse rapidement place à l’air salin et au citron, des arômes bien de Bowmore, et pourtant un vent de renouveau tente de s’installer sur vanille, pêches et mûres.
Bouche:
Texture soyeuse mais assumée, sur d’agréables notes d’iode, de vanille, de pêches, d’agrumes et de miel, pour boucler le voyage sur un retour inattendu d’une tourbe qui s’était faite trop discrète jusqu’ici.
Finale:
Ici se présente un beau vent d’eucalyptus et de diachylon qui m’avait mis sur le cul quand j’ai goûté il y a des lustres à mon premier Bowmore 12. On s’étend ensuite tout en douceur sur un peu d’épices, de nectarine et de noix.
Équilibre:
Objectivement, un sacré bon whisky. Subjectivement, dû à la mémoire olfactive et à la nature humaine, cette expression me relance dans la nostalgie de mes débuts dans le monde du whisky, et juste ça, ça vaut un point de plus.
Note: ★★★★★