57% alc./vol.
Distillerie Bruichladdich, Bruichladdich, Islay, Écosse
Le dernier whisky de la soirée Halloween du 3 novembre dernier au Club de Scotch Whisky de Québec était nul autre qu’une des dernières éditions de la tour noire de Barad-Dûr, j’ai nommé le Bruichladdich Octomore 06.1.
La distillerie Bruichladdich s’est inspiré d’un ancienne distillerie clandestine, celle de la ferme d’Octomore, un tout petit peu au nord de Port Charlotte, pour nommer cette série d’embouteillages expérimentaux ayant pour but d’atteindre les plus hauts taux phénoliques de l’industrie. C’est un peu un pied-de-nez aux puristes qui croient que l’âge d’un whisky fait foi de tout.
Comme le disait si bien dans la peau de Frodon Sacquet le comédien et disc jockey américain Elijah Wood :
Le Mordor, Gandalf, c’est à gauche ou à droite ?
Assez pâlotte, ce à quoi on est en droit de s’attendre de la part d’un jeune tourbé comme celui-là.
Nez:
Tourbe herbeuse et florale entrelacées avec de belles céréales sucrées-salées ainsi qu’une légère pâte d’amande. Bois brûlé.
Bouche:
Texture assez huileuse sur des notes principales de poivre et de vanille. Un peu de chêne, de pommes et de noix se développent tranquillement ensuite sur une douce vague épicée.
Finale:
Encore un peu de chêne fumé et de vanille poivrée. C’est agréable et raisonnablement long, mais ça reste limité au niveau de la complexité et de l’éventail des saveurs.
Équilibre:
Manque malheureusement de profondeur. Est-ce dû à son taux d’alcool? À son jeune âge? À son fût de bourbon? Qui sait? Difficile d’y cerner autre chose. Le contenu est aussi opaque que sa bouteille.
Note: ★★★★★