45% alc./vol.
Groupe Diageo / Lawrenceburg Distillers Indiana, Lawrenceburg, Indiana, États-Unis
La légende dit qu’Augustus Bulleit, un tavernier du Kentucky, se mit en tête dans les années 1800 de produire son propre bourbon, un bourbon unique. Un jour, alors qu’il transportait des tonneaux de son whisky de Louisville jusqu’à la Nouvelle-Orleans, Bulleit disparut mystérieusement, emportant dans l’oubli toute sa cargaison ainsi que sa recette secrète.
Près de 150 ans plus tard, son arrière-arrière-petit-fils Tom, avocat de profession, laissa tout tomber pour tenter de recréer le légendaire Bulleit Bourbon. Depuis sa renaîssance en 1987, ce boubon de qualité a été sans cesse encensé par la critique. Un des secrets de son succès réside dans son mash bill, qui comprend un robuste 28% de seigle.
Comme le disait si bien Jean Coutu, pas le pharmacien, l’autre:
Ce sont ces limbes, cette frontière entre le monde du tangible et de l’intangible – qui sont vraiment le royaume de l’artiste.
Coloration d’une étendue cuivrée oscillant entre roux et châtain, et je ne parle pas de chevelure ici.
Nez:
Épais de vanille et de caramel avec une généreuse touche de chêne américain. Un petit vent de pain de pumpernickel grillé. Aucune brûlure d’alcool au nez. Ça peut être trompeur et dangereux.
Bouche:
Très léger, peu huileux. Les épices et particulièrement le seigle explosent en bouche dès le départ. Le ballet s’enchaîne avec un peu de cassonade brûlée accompagnée d’un petit côté floral.
Finale:
Les épices perdurent légèrement avant de laisser une place de choix à un beau gros vent de maïs de bourbon juteux.
Équilibre:
Excellent rapport qualité-prix, surtout aux États-Unis. Au moins cette expression est disponible en SAQ. Souhaitons qu’un jour elle importe son petit frère par chez-nous…
Note: ★★★★★