#252 • Wild Turkey Rare Breed

54.1% alc./vol.
Distillerie Wild Turkey, Lawrenceburg, Kentucky, États-Unis

C’est en 1869 que cette distillerie fut fondée, à Lawrenceburg au Kentucky, et depuis ils ont produit du whisky continuellement, sauf pendant la sombre (ou sobre) période de la prohibition (1920-1933). Ils font en plus du bourbon quelques blends ainsi que du rye.

L’expression d’aujourd’hui, le Rare Breed, est à 108.2 degrees proof un bourbon barrel-proof, ce qui veut dire qu’il n’a pas été dilué à l’eau, que ce soit avant ou après sa mise en barriques. Un cask strength, quoi. C’est le résultat d’un subtil assemblage de Wild Turkey de 6, 8, et 12 ans, ce qui lui confère une belle douceur et rondeur malgré son taux d’alcool assommant.

Comme le disait si bien le pianiste, compositeur afro-américain et père spirituel du ragtime, Scott Joplin (1868-1917) :

À mesure qu’on s’avance dans la vie, on s’aperçoit que le courage le plus rare est celui de penser.

Ambre franc et doré, pourtant moins foncé que le 101 et le Forgiven.

Nez:
Caramel riche et velouté, butterscotch, miel et bois. À peine de vanille et de maïs. Sur un horizon lointain se détache citron et cuirette.

Bouche:
Entrée en bouche somptueuse, gorgée de fruits, de cannelle et de caramel. Seigle et miel dansent et changent de partenaire avec butterscotch et vanille.

Finale:
Splendide. Son âge et sa composition lui confèrent une chaleur et une douceur qui supplante son taux d’alcool sans gêne. Notes de caramel brûlé, de chêne, d’épices et de maïs.

Équilibre:
Un bourbon de grande classe. Très équilibré, plein de saveur et de richesse. Rempli de personnalité. En effet, une espèce rare.

Note: ★★★★

#251 • Wild Turkey 101

50.5% alc./vol.
Distillerie Wild Turkey, Lawrenceburg, Kentucky, États-Unis

Wild Turkey 101. Non ceci n’est pas un cours magistral sur la distillerie, mais bien ma critique de cette expression. 101 parce que c’est son taux d’alcool en degrees proof, donc 50.5% selon nos voisins du sud.

C’est en 1869 que cette distillerie fut fondée, à Lawrenceburg au Kentucky, et depuis ils ont produit du whisky continuellement, sauf pendant la sombre (ou sobre) période de la prohibition (1920-1933). Ils font en plus du bourbon quelques blends ainsi que du rye.

Comme le disait si bien l’acteur, réalisateur, guitariste, scénariste et producteur de cinéma américain Johnny Depp :

Qui est le plus heureux, l’homme qui aura bravé la tempête de la vie et vécu, ou celui qui sera resté en sécurité sur la berge et se sera contenté d’exister?

Orangé, ambre foncé et riche, typiquement vieux bourbon.

Nez:
Vanille et caramel, épices du bourbon, muscade et cannelle, avec un petit nuage de crème derrière le tout. Au travers de cette valse on parvient à sentir le maïs et on dégage sur un peu de bois en retirant le nez du verre. Touche de gomme au savon.

Bouche:
Assez léger sur la langue. Caramel, vanille et fruits viennent immédiatement faire acte de présence avant d’être balayés par les épices, le citron et le maïs sucré. Fondation de chêne et toujours de maïs avec une explosion fruitée à la fin.

Finale:
Une chaleur épicée reste en bouche et se prête bien à une scène où on peut contempler un coucher de soleil sur une véranda du midwest américain. Sur une chase berçante. Ou bien sur une plage de Santa Cruz.

Équilibre:
Un bourbon au-dessus de la moyenne qui se défend admirablement bien. On dit que c’était le favori de l’auteur Hunter S. Thompson. S’il était assez bon pour le père du journalisme gonzo, difficile de lui faire bien des reproches.

Note: ★★★★★