#461 • Tullibardine The Murray 2004-2016

56.1% alc./vol.
Distillerie Tullibardine, Blackford, Perthshire, Highlands, Écosse

La distillerie Tullibardine a la cote dans mon livre à moi ces temps-ci faut croire…

Le Tullibardine « The Murray » auquel nous goûtons aujourd’hui est un single malt de 12 ans d’âge distillé in 2004 et embouteillé en 2016, à la force du fût et sans filtration à froid. at cask strength without any chill-filtration. On l’aurait nommé ainsi en l’honneur du marquis de Tullibardine.

Justement, comme le disait si bien le marquis de Tullibardine lui-même, William Murray (1689-1746):

Rien ne fait autant honneur à une femme que sa patience et rien ne lui fait si peu d’honneur que la patience de son mari.

Nez:
D’une douceur assez traître, vu le taux d’alcool. Orge et fruits rouges. Bois et cannelle. Herbe verte sous-jacente. Un joli caramel se présente en fin de nez.

Bouche:
Texture épaisse et hyper crémeuse. Caramel épais, raisins, dattes, orange, cannelle et poivre rose. Gorgé de plaisir. Bien que puissant, il est peu agressif en bouche.

Finale:
Chêne, épices et caramel. Raisins, orange et cacao.

Équilibre:
Solide édition spéciale pour une distillerie qu’on gagne à redécouvrir.

Note: ★★★★★

#457 • Tullibardine 228 Burgundy Cask

43% alc./vol.
Distillerie Tullibardine, Blackford, Perthshire, Highlands, Écosse

Une première mais pas une dernière, je review un Tullibardine. Le 228 Burgundy Cask, plus précisément.

La distillerie Tullibardine a été fondée en 1949 dans le village de Blackford dans les Highlands. Elle fut fermée temporairement en 1995 pour être réouverte en 2003 par Whyte & Mackay. Elle appartient depuis 2011 au groupe français Picard Vins & Spiritueux.

Cet embouteillage fut mis en marché en 2013. Outre sa maturation originale, il a été affiné 12 mois en fûts de Bourgogne du Chateau de Chassagne Montrachet. Ce sont des fûts de 228 litres, d’où le nombre mystérieux sur l’étiquette.

Comme le disait si bien l’écrivain et poète français Robert Sabatier (1923-2012):

Il faut s’efforcer d’être jeune comme un beaujolais et de vieillir comme un bourgogne.

Nez:
Nez assez difficile à cerner, notes de céréales sèches, d’herbe, de vanille et de raisin rouge. Un peu de caramel.

Bouche:
Vin rouge pas de doute, épices, miel chaud, raisins et pruneaux. Pas loin du 500 sherry finish, mais plus subtil. Goûte plus le xérès proprement dit.

Finale:
Douce et longue, sur des accents de bois, de poivre rose de de vin fortifié chaud.

Équilibre:
Un drôle de monstre. Délicieux et particulier à la fois. Un beau wine finish qui encore une fois respecte l’âme de la distillerie.

Note: ★★★★★