#419 • Scapa Skiren

40% alc./vol.
Distillerie Scapa, Kirkwall, Orkney, Écosse.

Ayant trouvé le Scapa 16 ans assez agréable, je me suis dit que je n’avais pas grand chose à perdre en essayant le Scapa Skiren, une des nouveautés de 2015 sans mention d’âge dans leur portfolio. Bon et bien devant le fait accompli je commence mes dégustations de 2018 sur une note de merde.

Depuis sa fondation en 1885, Scapa est la deuxième distillerie la plus septentrionale de l’Écosse, la première étant bien sûr Highland Park. Son ancien propriétaire avait mis la clé dans la porte en 1994, mais Pernod Ricard la ressuscita en 2005.

Bien que Scapa produit beaucoup de single malt pour des blends tels que Ballantine’s, ils ont aussi une gamme d’embouteillages propre à eux. Le nom Skiren voudrait dire en vieux norrois « cieux brillants et scintillants« . Ils ne se prennent pas pour n’importe qui.

Comme le disait si bien le journaliste et chroniqueur sportif québécois, publié dans le quotidien Le Devoir, Jean Dion (1962-) :

S’il est vrai qu’il est plus facile pour un chameau de passer à travers le chas d’une aiguille que pour un riche d’entrer au Royaume des cieux, un constat s’impose : il n’y a pas de sport professionnel au paradis.

Nez:
Céréales, miel et vieille poche. Rappelle certains malts des Lowlands. Pommes vertes, chêne et citron.

Bouche:
Miel, poires, pommes, épices, bois et vague arrière-goût de renfermé. Paraît beaucoup plus fort qu’il ne l’est en réalité.

Finale:
Épices, poivre et planche de chêne trop amère. Agrumes pourris, je ne veux pas finir mon verre.

Équilibre:
Je le trouverais passable pour un NAS d’entrée de gamme, mais au prix demandé ce single malt est une vraie honte.

Note: ★★★★

#234 • Scapa 16 ans

40% alc./vol.
Distillerie Scapa, Kirkwall, Orkney, Écosse.

Un autre scotch qui a reçu un peu de mon attention au Whiskies of the World Expo de San Jose en mars dernier était un embouteillage, bien que disponible pour un bon montant dans les SAQ Signature, relativement rare, le Scapa 16 ans.

Érigée en 1885, Scapa est de peu la seconde distillerie la plus au nord de l’Écosse, perdant ce titre à Highland Park par de serait-ce que quelques centaines de mètres. Son ancien propriétaire l’avait fermée en 1994, mais elle est depuis passée aux mains de Pernod Ricard qui la remit en marche en 2005.

En plus de produire du single malt pour des blends tel Ballantine’s, la distillerie produit son propre embouteillage, que nous dégustons aujourd’hui, le Scapa 16 ans.

Comme le disait si bien l’astronome, historien et écrivain polonais Stanisław Lubieniecki (1623-1675) :

L’histoire est le récit, presque toujours faux, d’événements presque toujours sans importance, occasionnés par des chefs d’états qui sont presque tous des coquins et des soldats qui sont presque tous des imbéciles.

Mandarine ou safran neutre et impartial.

Nez:
Céréale enveloppée d’une chétive fumée. Miel et abricots s’offrent au nez, avec l’orange qui vient compléter le tableau.

Bouche:
Céréales miel et noix, mais pas des Cheerios. Un brin de gazon un peu trop timide et éthéré à mon goût. Une pointe d’amertume pas si désagréable que ça souligne le tout.

Finale:
L’amertume précédente perdure avec une touche de poivre. Finale trop courte et décevante devant le reste de l’expérience gustative.

Équilibre:
Un peu trop inégal à mon goût. Certainement pas un malt qui me ferait faire des bêtises dans les rues de Montréal.

Note: ★★★★★