#555 • Poit Dhubh 8 ans

40% alc./vol.
Pràban na Linne, Eilean Iarmain, Île de Skye, Écosse.

« Deep-dive » chez Té Bheag… Le Poit Dhubh 8 ans est un whisky écossais non filtré à froid, ce qui aide à conserver toute sa richesse et son caractère naturel. Vieilli pendant 8 ans, il provient de l’île de Skye et offre un équilibre harmonieux entre les notes tourbées et fruitées. Ce whisky artisanal, dont le nom signifie « pot noir » en gaélique, fait référence à la distillation clandestine traditionnelle.

Comme le disait si bien le philosophe chinois Confucius (551-479 av. J.-C.) :

L’humour est comme le café : meilleur très noir.

Ambre jaune et pâle, troublé par son côté unchillfiltered.

Nez:
Assez plaisant et printanier. Céréales au miel, avec un léger cuir pas trop envahissant. Petit parfum floral vers la fin.

Bouche:
Texture moyennement fade, mais qui se transpose bien sur des notes de caoutchouc, de parfum, de miel et de légère tourbe.

Finale:
La danse du miel et du caoutchouc continue assez agréablement et se termine sur une petite planche de chêne épicé.

Équilibre:
Pas méchant pantoute pour un blend de 8 ans, mais à ce prix-là je préfère me rabattre dans ma bonne vieille pantoufle le Johnnie Walker Black.

Note: ★★★★★

#450 • Poit Dhubh 12 ans

43% alc./vol.
Pràban na Linne, Eilean Iarmain, Île de Skye, Écosse.

Aujourd’hui un p’tit blend provenant de la même gang qui nous fournit un des tops de la qualité/prix en SAQ (Té Bheag), le tout aussi imprononçable Poit Dhubh 12 ans.

En fait on le prononce « Potch Goo »…

Poit Dhubh en gaélique signifie « Black Pot », un nom qui était donné aux alambics illégaux à l’époque. En Écosse, les alambics illicites seraient traditionnellement perçus comme étant la source de quelques-uns des whiskys les plus encensés au monde. Ce 12 ans est un blend vieilli en fûts de xérès, question de contrebalancer un peu la légère tourbe qui s’y retrouve.

Comme le disait si bien mon bon chummy le cardinal Léger (1904-1991) à sa servante:

Les ouvrières portant des pulls trop larges doivent faire attention aux machines ; celles qui portent des pulls très collants doivent faire attention aux machinistes.

Un brin plus foncé que le 8 ans, mais semble moins trouble.

Nez:
Doux, sucré et fruité. Ce nuage de quasi-sherry cache bien un petit côté tourbé très timide et chétif. Les céréales sont en retrait et offrent une ambiance moins festive.

Bouche:
Texture plus sirupeuse et douce mais aussi moins goûteuse. Fruits confits, miel, épices et bois. Peu ou pas de fumée.

Finale:
Une mince boucane laisse la scène aux épices boisées. Le peu de tourbe semblait inquiétant mais en fin de compte il ne nous manque pas. Un peu plus de complexité ne serait pas de trop par contre.

Équilibre:
Meilleur que le 8 ans, mais encore une fois son prix n’en vaut pas la chandelle. Il y a trop de single malts exceptionnels sous la barre des 100$ sur le marché pour porter trop attention à ce blend.

Note: ★★★★★