#370 • Suntory Hibiki 12 ans

43% alc./vol.
Distilleries Yamazaki et Hakushu, Groupe Suntory, Japon

On s’attaque ici à un blend assez haut de gamme de Suntory. Assemblage des distilleries Yamazaki et Hakushu, c’est un embouteillage qui a été élaboré pour souligner le 110e anniversaire du groupe Suntory. Voici donc le Hibiki 12 ans.

Vieilli en fûts d’Umeshu, une liqueur de prune japonaise, et filtré à travers du charbon de bambou, le Hibiki 12 ans est aisément identifiable à sa magnifique bouteille avec ses 24 facettes faisant un clin d’oeil aux saisons du calendrier lunaire et aussi aux 24 heures d’une journée.

On a pu voir cette bouteille dans quelques scènes marquantes de Lost in Translation de Sofia Coppola. Le récent embouteillage Hibiki Japanese Harmony jouit aussi de ce design de bouteille.

Comme le disait justement si bien l’acteur, humoriste et réalisateur américain Bill Murray (1950- ):

Le gruyère râpé tient dans ses fils toute l’harmonie universelle. Un monde sans gruyère serait un bien triste monde.

Paille foncée tournant sur un orange ambré.

Nez:
Une fois un légger voile d’alcool soulevé, on roule dans l’orge, le miel, l’orange, les mûres et les épices. Sans grande prétention quoique assez agréable. Un peu herbeux et vanilllé.

Bouche:
Miel et caramel épicé à l’avant, soulignés par de forts tannins tirés du chêne. Impression de réglisse et de swedish berries.

Finale:
Sèche sur des accents de citron-lime sûrette et de gomme de sapin. Encore les baies suédoises.

Équilibre:
Solidement construit. Quand même plaisant, un bon départ qui place de hautes attentes pour ses grands frères de 17 et 21 ans.

Note: ★★★★★

#352 • Arran Robert Burns Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.
Distillerie Arran, Lochranza, Île d’Arran, Écosse

On continue à rattraper notre retard de dégustation avec cet échantillon d’une dégustation de Québec Whisky de l’an dernier, le Arran Robert Burns Blended Scotch Whisky.

Arran a élaboré ce blend en l’honneur du poète écossais Robert Burns, le « fils préféré de l’Écosse », et est même endossé par la World Burns Federation.

Comme le disait si bien ce dernier:

Il suffit d’un gramme de merde pour gâcher un kilo de caviar, alors qu’un gramme de caviar n’améliore en rien un kilo de merde.

Relativement jaune-vert, sur des jeunes tons entre citrouille et moutarde.

Nez:
Belle fougue et fraîcheur au nez, sur des accents marqués de malt et de poire, de citron avec un brin de fines herbes et de gingembre. Au deuxième nez l’orge grillée l’emporte haut la main.

Bouche:
Miel et citron sur épices et malt sucré. D’une grande mais maladroite légèreté, on reste tout de même sur de fortes notes de pommes vertes.

Finale:
Moyennement longue avec un certain manque de caractère. La complexité se fait vraiment remarquer par son absence.

Équilibre:
Un bon choix pour débuter la soirée, bien des néophytes vont tomber en amour avec, mais il faut avoir la persévérance d’aller un peu plus de l’avant.

Note: ★★★★