#291 • SMWS 3.198 Bowmore 14 ans

57% alc./vol.
Distillerie Bowmore, Bowmore, Islay, Écosse

« Smoker’s Tooth Powder and Dentists’ Chairs ».

Back-to-back avec son jumeau de l’article précédent, je continue dans la SMWS avec un des meilleurs Bowmore que j’aie eu l’occasion d’échantillonner.

Si vous ne connaissez pas la SMWS vous pouvez continuer à lire. Si vous désirez immédiatement passer à la consommation de la critique de cette bouteille, veuillez sauter les deux prochains paragraphes.

La Scotch Malt Whisky Society, ou SMWS, est le plus grand club de whisky au monde, avec plus de 26 000 membres répartis dans 16 pays. Avec leurs racines au Royaume-Uni, ils sont tellement étendus qu’ils peuvent se permettre d’acheter des fûts de whisky et de les embouteiller afin de les vendre exclusivement à leurs membres.

Toujours des single casks, embouteillés cask strength, sans aucune mention de la distillerie, leurs expressions sont toujours très prisées et encensées. Bien que le pourcentage d’alcool et l’âge du whisky soient indiqués sur la mystérieuse bouteille, aucune mention de la distillerie d’origine ne s’y retrouve. Le seul indice de son origine est sous la forme d’un cryptique code impossible à déchiffrer à mois d’avoir accès à la légende appropriée.

Comme le disait si bien le mathématicien, astronome et physicien néerlandais Christiaan Huygens (1629-1695):

Il n’y a pas d’économie à se coucher de bonne heure pour épargner la chandelle, s’il en résulte des jumeaux.

Superbe robe entre ciel orangé et quartier de cantaloup.

Nez:
Encore une fois, la force de l’alcool est habilement dissimulée par le doux caractère du fût de sherry. Touffe, pruneaux et tabac en feuilles brillent devant une subtile fumée maritime propre à Bowmore.

Bouche:
Juteux et généreux en bouche, bois gorgé de xérès, cuir Lagavulinesque, avec un feu roulant un peu plus agressif au niveau des épices.

Finale:
Une chaude et longue finale nous laisse sur des notes plus minérales de sel et de pierre lavée, sans oublier une série de petites pointes fruitées.

Équilibre:
Une autre excellente barrique que Bowmore aurait dû garder pour elle. Décidément ils savent ce qu’ils font à la SMWS.

Note: ★★★★

#290 • SMWS 3.197 Bowmore 14 ans

55.6% alc./vol.
Distillerie Bowmore, Bowmore, Islay, Écosse

« Body Shop and Bath Salts ».

On recommence à enligner des bouteilles de la SMWS avec une grande d’Islay, j’ai nommé Bowmore… Un malt de 14 ans embouteillé cask strength, ça devrait fesser.

Si vous ne connaissez pas la SMWS vous pouvez continuer à lire. Si vous désirez immédiatement passer à la consommation de la critique de cette bouteille, veuillez sauter les deux prochains paragraphes.

La Scotch Malt Whisky Society, ou SMWS, est le plus grand club de whisky au monde, avec plus de 26 000 membres répartis dans 16 pays. Avec leurs racines au Royaume-Uni, ils sont tellement étendus qu’ils peuvent se permettre d’acheter des fûts de whisky et de les embouteiller afin de les vendre exclusivement à leurs membres.

Toujours des single casks, embouteillés cask strength, sans aucune mention de la distillerie, leurs expressions sont toujours très prisées et encensées. Bien que le pourcentage d’alcool et l’âge du whisky soient indiqués sur la mystérieuse bouteille, aucune mention de la distillerie d’origine ne s’y retrouve. Le seul indice de son origine est sous la forme d’un cryptique code impossible à déchiffrer à mois d’avoir accès à la légende appropriée.

Comme le disait si bien le seigneur-fondateur de la ville de Rimouski, René Lepage de Sainte-Claire (1656-1718):

Ne donnez jamais, avant qu’on vous le demande, ni un conseil, ni le sel.

Or profond, marquise sous une éclaircie de soleil.

Nez:
Un autre coup de maître dans l’art de dissimuler le taux d’alcool effarant. Ninja. Douce tourbe volatile, air marin, minéral et salé à la fois. De légers fruits savonneux viennent danser sur la pointe des pieds autour du reste. Caramel croquant.

Bouche:
Fruits des champs baignant dans le miel. Se mute rapidement en toffee, tout en passant par le beurre, le caramel et le xérès. Un départ affriolant et lascif en direction du reste de la tourbe.

Finale:
Un vent de tourbe, de raisins et de sherry balaye tout sur son passage et prend beaucoup de temps à nous laisser.

Équilibre:
Une belle construction, un bel exemple de ce qu’aurait pu être le Tempest s’il était issu de fûts de sherry.

Note: ★★★★