46% alc./vol.
Distillerie Benrinnes, Aberlour, Speyside, Écosse
L’an dernier, la SAQ faisait entrer sans gêne quelques embouteillages de l’indépendant Hart Brothers. Nous avons eu droit à des expressions provenant de certaines distilleries plus ou moins connues, dans le but de peut-être nous faire découvrir de belles surprises. Voici donc le Benrinnes 14 ans.
La distillerie Benrinnes a été fondée en 1826 et a ironiquement été détruite seulement trois ans plus tard lors d’un glissement de terrain. Reconstruite en 1835 et fermant à deux reprises lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, elle appartient aujourd’hui comme bien d’autres à l’empire Diageo.
Comme le disait si bien le sculpteur français Frédéric Auguste Bartholdi, notamment le créateur de la célèbre Statue de la Liberté, dont, bien peu de gens le savent, le titre exact est La Liberté éclairant le monde (1834-1904):
Le commerce est l’art d’acheter trois francs ce qui en vaut six et de vendre six francs ce qui en vaut trois.
Pâle comme de l’herbe brûlée.
Nez:
Moins intéressant, sueur de poche à la Speyburn. L’orge est encore présente, mais avec une touche de soufre, d’agrumes et de vanille. Quelques faibles volutes évoquant un fût de xérès émergent en fin de nez.
Bouche:
Agréable et pesant à l’arrivée, notes de chocolat et de noix. Assez sec et vraiment surprenant. Raisins verts et blancs.
Finale:
Moyenne et sèche sur des touches de miel, de bois et de raisin. Légère fumée de bière moufette.
Équilibre:
Intéressant avec son soupçon de sherry, mais qui pourrait s’affirmer plus. On croirait que le côté sulfureux du fût est la raison pour laquelle ce dernier aurait été vendu par Benrinnes.
Note: ★★★★★