#358 • 66 Gilead Crimson Rye

47% alc./vol.
66 Gilead Distillery, Bloomfield, Ontario, Canada

Voici un whisky auquel j’ai goûté il y a presque deux ans (imaginez vous) au Whisky Live de Toronto. Il s’agit d’un produit d’une petite distillerie dans le compté Prince Edward sur le bord du lac Ontario, la 66 Gilead Distillery, le Crimson Rye Whisky.

En plus de ce rye whisky et d’un wild oak (chêne sauvage?) whisky, la 66 Gilead produit un rhum, un gin, deux shochus et trois vodkas, dont une à base d’épinette canadienne! Comme quoi il faut bien mettre du pain sur la table…

Comme le disait si bien le cardinal Léger (1904-1991) à sa servante:

Un de mes frères était si maigre que lorsqu’il avait bu un verre de vin rouge, on le prenait pour un thermomètre.

Roux-orange foncé, à l’image de son label.

Nez:
Seigle et fruits bien présents, mais derrière un solide rideau de jeunesse du new-make.

Bouche:
Poids intéressant avec de belles épices caractéristiques du rye, mariées à un léger sirop de fruits.

Finale:
Fruitée et métallique à la fois, avec des épices qui viennent sauver la mise.

Équilibre:
Débalancé et jeune, malgré qu’on peut y voir un effort honnête.

Note: ★★★★★

#347 • Still Waters New Make Rye

50% alc./vol.
Still Waters Distillery, Concord, Ontario, Canada

Je me rends compte que bien que j’aie parlé de leur rye whisky le mois dernier, j’ai réalisé en parcourant mes notes que j’avais oublié de parler d’un produit des ontariens Still Waters à une étape cruciale de son développement. Voici donc sans plus attendre le Still Waters New Make Rye.

C’est le rye whisky de la distillerie, mais embouteillé pour notre plaisir avant même ne serait-ce l’ombre d’un séjour en fût. On doit saluer ici un bel effort de traduction digne de « De Laws of Nature », avec l’appellation « Nouveau Faire »…

Comme le disait si bien le mathématicien et logicien britannique John Venn, renommé pour avoir conçu les diagrammes auxquels il a laissé son nom (1834-1923):

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.

Clair comme de l’eau de roche. Supergreen.

Nez:
Ultra mélasse du new make. Fleurs? Herbe?

Bouche:
Plutôt amer, avec les épices du seigle bien au rendez-vous. Petit goût métallique qui se transporte dans la finale pour la rendre un peu moins plaisante.

Finale:
Sucre brûlé, bonbons oubliés derrière la plinthe de chauffage.

Équilibre:
Pourtant on ne peut pas lui reprocher de vouloir jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Je ne trippe pas trop à ce stade-ci, mais j’ai bien hâte tout de même de voir ce que quelques années de maturation vont lui apporter.

Note: ★★★★★