#004 • Isle of Jura Superstition (embouteillage 2009)

43% alc./vol.
Distillerie Jura, Île de Jura, Écosse

La distillerie Jura a été fondée en 1810. L’île de Jura mesure 12km de large par 48km de long. Elle comporte une route, un pub, et une distillerie. Sa population est de 188 habitants. D’après moi ils travaillent tous à la distillerie.

Il paraît qu’il est extrêmement difficile de s’y rendre, même avec les moyens d’aujourd’hui. C’est aussi mystérieux que la bouteille.

Nez:
Tourbe, un peu de fumée, voire même du bacon. J’ai l’impression de rentrer à l’intérieur après avoir pelleté l’entrée à -20. Le p’tit jambon d’hiver.

Bouche:
Pas très rond ou syrupeux. Un peu sucré, un peu fumé. Agréable mais sans plus.

Finale:
Épicée et à peine fumée. Longueur moyenne. Malheureusement la fumée part avant l’épice.

Équilibre:
Un peu cher pour ce que c’est, malgré que ça reste un excellent scotch pour se réchauffer après avoir passé une journée de Février à glander dehors, genre au Carnaval.

Note: ★★★★★

#003 • Glenlivet 16 ans Nàdurra • Batch 1111Q

54.2% alc./vol.
Distillerie Glenlivet, Ballindalloch, Speyside, Écosse

On connaît tous le Glenlivet, notamment son expression de 12 ans d’âge, qui est le single malt écossais le plus vendu aux États-Unis. Mais voici carrément autre chose, celui que certains appellent le bad boy de Glenlivet, le Nàdurra 16 ans.

Nàdurra est un mot gaélique (encore) qui signifie “naturel”. Glenlivet entend par cela qu’ils ont distillé cette expression avec les bons vieux moyens du 19e siècle. Quelle différence ça fait? Aucune idée… Ce qui m’accroche par contre, c’est que c’est un Cask Strength. C’est-à-dire qu’il n’est pas dilué pour baisser son taux d’alcool entre le fût et la bouteille, ce qui le rend beaucoup plus goûteux.

J’avoue avoir eu de la difficulté à résister à l’achat, cette bouteille étant l’avant-dernière de ma succursale.

Nez:
Malt épais et vanille sautent tout de suite au nez. Ensuite cannelle, canne à sucre et soupçon de pomme. Doux pour un Cask Strength, on s’attendrait à se brûler les narines d’alcool plus que ça. Cerise?

Bouche:
Avant que l’alcool frappe on y discerne miel et cannelle. Son 54% d’alcool fait exploser la cannelle, et une légère fumée à la fin aide à faire déscendre le tout en douceur.

Finale:
Longue, longue, longue et douce… Fleurs et cannelle à perte de vue.

Équilibre:
Une courbe en forme de cloche. Doux et sucré au nez, presque sournois, et puis explosion en bouche. On garde ensuite une savoureuse impression de pomme-cannelle qui s’estompe tranquillement jusqu’à ce qu’on en redemande.

Note: ★★★★★