#346 • Bowmore Laimrig 15 ans • 3e édition

53.7% alc./vol.
Distillerie Bowmore, Bowmore, Islay, Écosse

Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous parler d’un autre Bowmore que j’ai eu l’occasion de déguster au Club de Scotch Whisky de Québec, je ne me souviens malheureusement plus quand en 2014, c’est un peu le beau problème de prendre trop de notes de dégustation, la troisième mouture du Laimrig 15 ans.

Laimrig, ça veut dire « petit hâvre » en gaélique.

Comme l’a si bien dit l’acteur, réalisateur et producteur américain Kevin Spacey (1959-):

La mémoire est le meilleur appareil photo qui soit.

Beau roux ambré, un autre enfant du xérès.

Nez:
Tourbe assez discrète derrière un épais rideau de caramel, toffee, raisins, fruits secs, dattes et tabac. Un sherry presque envahissant.

Bouche:
Comme des baies schtroumpfantes enfumées. J’en prendrais encore et encore.

Finale:
Très doux et fruité. Les épices du xérès s’accordent avec les fruits séchés, la feuille de tabac et les raisins caramélisés.

Équilibre:
La fumée épicée tire ici un bon coup. Parfait pour se réchauffer sur le bord du feu. Équilibre: Exceptionnel. Un peu fort sur le côté sherry mais on ne peut pas tous être beaux et savoir téléphoner…

Note: ★★★★

#327 • Bruichladdich 21 ans Cuvée 640 Eroica

46% alc./vol.
Distillerie Bruichladdich, Bruichladdich, Islay, Écosse

Un autre petit tour sur Islay avec une belle cuvée spéciale de la distillerie Bruichladdich, numérotée 640 et appelée Eroica.

Vieilli au départ dans des fûts de chêne américain, pour ensuite être affiné dans des fûts de chêne limousin provenant d’Aquitaine, ce Bruichladdich a tout pour nous mettre l’eau à la bouche. Il est le troisième de la série « Cuvée » et la distillerie ne manque pas de se vanter de cette finition en fûts de cognac.

On dit que ce whisky mystérieux et profond récompensera les plus curieux et patients d’entre nous.

Comme le disait si bien l’athlète et tireur à la corde suédois August Nilsson (1872-1921):

Le whisky, c’est vraiment magique, ça ne se consomme pas n’importe comment.

Jaune doré aux accents prismatiques.

Nez:
Orge, caramel, et herbe. Fleurs, orange et poudre de cacao. Assez complexe et insolite à la fois. Notes de biscuits petit-beurre.

Bouche:
On débute sur du bois et de l’orge salée, pour ensuite passer par du beurre, juste pour finir se sucrer le bec dans un mélange de fraises et de miel, de vanille et de chocolat blanc. Magique.

Finale:
Sèche et boisée, avec d’agréables accents de fumée, de vanille et d’épices astringentes, mais qui ne dure malheureusement pas assez longtemps.

Équilibre:
Un solide et étonnant Bruichladdich, qui sait nous surprendre nous faire plaisir, mais à qui il ne manque qu’un peu de torque en finale pour cogner un coup de circuit.

Note: ★★★★