#084 • Johnnie Walker Platinum Label 18 ans

40% alc./vol.
Groupe Diageo, Kilmarnock, Ayrshire, Écosse

Oh boy, Johnnie Walker lui-même qui parade sur ses bouteilles d’un pas décidé. Parmi les expressions de sa gamme divisée par la couleur de l’étiquette, le Red Label est le scotch le plus vendu au monde et le Black Label, non Steve, pas la bière, était supposément le whisky fétiche de Winston Churchill.

Merci encore aux grands explorateurs de l’Irlande et de l’Écosse pour la dégustation exquise qui se conclut avec une expression qui était destinée tout d’abord au marché asiatique et qui se retrouve depuis peu au Canada, le Johnnie Walker 18 ans Platinum Label.

C’est qui l’anicien joueur des Red Wings Johnny Wilson, qu’on confondait parfois avec le dit Johnnie Walker, qui a soufflé une fois:

Méfiez-vous : un robinet qui marche est un robinet qui essaie peut-être de fuir.

Nez:
Beau mélange, sucres vanillés, fruits séchés, légère fumée, citron, très complexe. Le caramel écossais y est très lourd. On sent l’effort derrière la composition de ce blend.

Bouche:
Huileux et riche. Miel et fumée s’abandonnent à une harmonieuse joute d’escrime. Étonnament doux et balancé. Un brin d’orange et de chêne font une visite vers la fin..

Finale:
Vapeurs de citron et d’orange. Un peu trop doux par rapport au reste, presque décevant.

Équilibre:
Je n’ai jamais été naturellement porté vers les blends, probablement par préjugés non-fondés. Mais le Platinum Label me jette par terre, il a été élaboré avec amour, et ça se voit.

Note: ★★★★★

#030 • Black Grouse

40% alc./vol.
Edrington Group, Écosse

C’est pour se faire pardonner pour le Rumskey que David nous a présenté un invité imprévu, le coq des bouleaux, le petit frère tourbé du Famous Grouse, le blend écossais The Black Grouse.

Je vous avais promis la semaine dernière que je ne montrerais ici que des photos prises moi-même, mais force est d’admettre que parfois je dois composer avec des imprévus. Même si je vais le plus souvent possible utiliser mes propres photos, je vais donc ici et là glisser un cliché de la toile. Mais comme le disait en anglais mon bon ami Lars Ulrich:

The « not-giving-a-fuck » meter is as far into the red-zone as ever before.

(*Edit: J’ai maintenant eu l’occasion de prendre des images du Black Grouse moi-même)

Toute l’assemblée a semblé apprécier la pause, mais n’ayant moi-même jamais goûté le Black Grouse auparavant, la méfiance était de mise.

Sa belle couleur d’un ambre absolu nous attire tel le chant d’une sirène, mais est-ce là que s’arrête le conte de fée?

Nez:
Légèrement fumé et tourbé, mais une bourrasque d’iode prend violemment le dessus. Suit une ambiance un peu florale et à peine fruitée.

On m’a souvent vanté le penchant Islay du Black Grouse, mais dans le même ordre de qualité, il me fait moins voyager que le McClelland’s Islay.

Bouche:
Huileux, légère vanille étouffée rapidement par une pelletée de tourbe. Se termine par une touche terreuse.

Finale:
Tourbe et épices. Les médicaments s’étirent un peu trop à mon goût.

Équilibre:
Quand même un bon blend, mais toutefois pas mon favori. Beaucoup trop médicamenteux pour moi. Je me ferme les yeux et je vois du vert hôpital. Je suis encore tiraillé à savoir si je l’achèterais, il est quand même juste 35 dollars…

Note: ★★★★★