#445 • Tomatin Legacy

43% alc./vol.
Distillerie Tomatin, Inverness, Highlands, Écosse

Voici le NAS de base de la distillerie Tomatin, le Legacy!

C’est un savant mélange de fûts de bourbon et de fûts de chêne vierges, c’est-à-dire n’ayant jamais accueilli du spiritueux.

Wow, j’aimerais bien en avoir plus à dire, mais c’est malheureusement à la hauteur de la qualité de ce whisky…

Comme le disait si bien l’auteure et féministe britannique Anna Brownell Jameson (1794-1860):

Qui se nourrit d’attente risque de mourir de faim.

Assez pâle, sans toutefois annoncer trop de déception.

Nez:
L’orge domine un tableau de fruits tropicaux. Poires, bananes, pêches et mangues. Au fond du panier se cachent un peu de chêne et de vanille.

Bouche:
Texture aqueuse sur des notes de céréales séchées et de vanille. Un peu de caramel, de pommes et d’épices, le tout sur un fond de boîte de carton humide.

Finale:
De longueur moyenne, on y discerne un peu de chêne, mais trop peu trop tard.

Équilibre:
Plutôt décevant, mais pas sans espoir. C’est tout de même un flagrant exemple que les critiques de whisky, incluant la présente, tiennent du subjectif. D’un autre côté, avec 94.5% on se demande ce qu’ils fument ceux qui écrivent la Bible du Whisky…

Note: ★★★★★

#444 • Douglas Laing Timorous Beastie

46.8% alc./vol.
Douglas Laing, Glasgow, Lowlands, Écosse.

Un beau petit blend des Highlands pour égayer ce jeudi…

Douglas Laing & Co est un embouteilleur indépendant fondé en 1948 à Glasgow qui produit des expressions reconnues telles que Clan Denny, Provenance, Old Particular et Big Peat.

Le laissez pas le petit mulot sur la bouteille vous faire croire que ce whisky n’est pas à la hauteur. Le contenu de cette dernière est composé entre autres de single malts tels Dalmore, Glen Garioch, Glengoyne et bien plus. Son nom est un clin d’oeil à la poésie de Robbie Burns.

Comme le disait si bien le premier sociologue québécois, Léon Gérin (1863-1951):

Peu importe que le chat soit gris ou noir pourvu qu’il attrape les souris.

Doré très jaune avec des jambes plutôt lentes à démarrer.

Nez:
Beau blend de céréales fruitées, avec l’impression qu’un petit sherry cask se cache à quelque part dans l’assemblage. Fruits rouges et sucre brun à fond.

Bouche:
Encore très sucré et fruité, avec quelques notes timides de dattes, d’épices et de chêne. Intéressant mais sans toutefois cogner un circuit. Petit cuir.

Finale:
Les épices, surtout le poivre enflammé, prennent l’avant-scène, et nous laissent sur une planche de chêne humide et légèrement amère.

Équilibre:
C’est rare que je dis cela, mais peut-être qu’un taux d’alcool un brin inférieur aurait un peu calmé la bête et offert une finale moins violente.

Note: ★★★★★