#031 • Dry Fly Washington Wheat Whiskey

40% alc./vol.
Distillerie Dry Fly, Spokane, Washington, États-Unis

Notre troisième whisky de la tournée des céréales est le Washington Wheat Whiskey, fait à 100% de blé!

Belle curiosité. J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’avais une étrange confiance en ce whisky.

D’entrée de jeu je ne sais pas pourquoi mais j’avais l’impression qu’il ne pouvait pas être tout à fait mauvais.

Nez:
Vanille et baies séchées nous prennent d’assaut. Une fois qu’il a respiré, il s’ouvre sur un ensorcelant air d’orange et de blé grillé. Un chatouillement qui m’évoque un Triscuit égrainé dans du Crown Royal.

Bouche:
La magie commence. Moyennement visqueux, franchement vanillé par son passage de 18 mois en fûts de chêne neufs. Et au sommet de la cloche, le blé vient briller. C’est tellement doux, c’est beaucoup trop bon. Comme l’aurait dit le Doc Mailloux s’il y avait goûté:

C’est propre, et c’est bon!

Finale:
D’une bonne longueur, avec un blé qui ne se cache pas.

Équilibre:
À part le nez qui n’en dit pas assez long et la finale qui rend moins justice à son goût, ce whisky est surprenant. On croirait même y déceler parfois de la citrouille. Un whisky du temps des récoltes. Un whisky de terrasse à la brunante. Crown Royal sur les stéroïdes.

Note: ★★★★★

#030 • Black Grouse

40% alc./vol.
Edrington Group, Écosse

C’est pour se faire pardonner pour le Rumskey que David nous a présenté un invité imprévu, le coq des bouleaux, le petit frère tourbé du Famous Grouse, le blend écossais The Black Grouse.

Je vous avais promis la semaine dernière que je ne montrerais ici que des photos prises moi-même, mais force est d’admettre que parfois je dois composer avec des imprévus. Même si je vais le plus souvent possible utiliser mes propres photos, je vais donc ici et là glisser un cliché de la toile. Mais comme le disait en anglais mon bon ami Lars Ulrich:

The « not-giving-a-fuck » meter is as far into the red-zone as ever before.

(*Edit: J’ai maintenant eu l’occasion de prendre des images du Black Grouse moi-même)

Toute l’assemblée a semblé apprécier la pause, mais n’ayant moi-même jamais goûté le Black Grouse auparavant, la méfiance était de mise.

Sa belle couleur d’un ambre absolu nous attire tel le chant d’une sirène, mais est-ce là que s’arrête le conte de fée?

Nez:
Légèrement fumé et tourbé, mais une bourrasque d’iode prend violemment le dessus. Suit une ambiance un peu florale et à peine fruitée.

On m’a souvent vanté le penchant Islay du Black Grouse, mais dans le même ordre de qualité, il me fait moins voyager que le McClelland’s Islay.

Bouche:
Huileux, légère vanille étouffée rapidement par une pelletée de tourbe. Se termine par une touche terreuse.

Finale:
Tourbe et épices. Les médicaments s’étirent un peu trop à mon goût.

Équilibre:
Quand même un bon blend, mais toutefois pas mon favori. Beaucoup trop médicamenteux pour moi. Je me ferme les yeux et je vois du vert hôpital. Je suis encore tiraillé à savoir si je l’achèterais, il est quand même juste 35 dollars…

Note: ★★★★★