46.2% alc./vol.
Woodford Reserve Distillery, Versailles, Kentucky, États-Unis
New Cask Rye vs. Aged Cask Rye… Round One… FIGHT ! …..HADOUKEN !
Medames et messieurs, les whiskys numèro deux et trois de la soirée « Whiskies d’ici et d’ailleurs » sont deux américains qui sont dans le même emballage. Dans un élan d’audace, je vais les critiquer tous les deux ici dans le même article. Avouez que vous avez l’impression de regarder « La Voix »…
Woodford Reserve est reconnu pour ses expressions excentriques et limitées. Leur Master’s Collection de 2011 est composée d’un duo de whiskys faits de seigle à 100%, avec une durée de maturation inconnue. Le New Cask Rye a été vieilli comme un bourbon, c’est-à-dire dans un fût de chêne neuf, ce qui lui confère sa couleur d’un ambre foncé et profond. Pour ce qui est du Aged Cask Rye, il a séjourné quant à lui dans un ex-baril de bourbon. Il est beaucoup plus pâle, on dirait presque un scotch très peu vieilli.
Dans un esprit de dichotomie je vais devoir finir mon introduction sur une citation de Robin:
Nom d’une paire de fesses collée Batman!
Nez:
Seigle grillé et vanille tout de go. On sent immédiatement le 100% rye et le fût de chêne neuf. Je m’excite rapidement, ça me rappelle un peu le tout récent Alberta Premium Dark Horse. Par la suite débarquent les épices, qui deviennent cannelle et rayon de miel qui deviennent à leur tour petits fruits séchés.
Bouche:
Débute avec une vague franche de vanille rapidement déclassée par un uppercut d’épices pour finir en caramel de type lait Eagle Brand cuit. Ouf, ça m’épuise…
Finale:
Seigle all the way souligné par le chêne et les épices. Le tout chapeauté par un souffle de pumpernickel traditionnel allemand, considérablement plus subtil que tout le reste de l’expérience.
Équilibre:
Belle parabole. Nez prometteur, pétards à mèche en bouche, atterrissage en douceur à la finale. Loin de Felix Baumgartner mais quand même…
Note: ★★★★★