#043 • AnCnoc 12 ans

43% alc./vol.
Knockdhu Distillery, Knock, Speyside, Écosse

Pour éviter de perdre du prisé whisky en repassant les douanes canadiennes la semaine dernière, j’ai élu de me procurer des formats de poche de 50ml pour consommation sur place. Parmi elles voici la plus mignonne des mignonettes, le AnCnoc 12 ans avec son propre tube de carton miniature. Trop cuuuuuuute…

Le AnCnoc est produit par la distillerie Knockdhu dans le Speyside. Ils font aussi des expressions de 16 et 30 ans, et parfois une édition spéciale qui avoisine les 14 à 15 ans. Portant autrefois le nom de la distillerie, cette dernière a préféré renommer son scotch phare AnCnoc, gaélique pour « colline », afin de ne pas le confondre avec l’autre populaire scotch whisky Knockando.

Mais comme l’a si souvent bien articulé Dave Luy, l’immigrant chinois qui fonda Daveluyville:

Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.

Après avoir examiné ses nuances d’or liquide, il est temps de se mettre le nez dedans, alors allons-y…

Nez:
Sucré mais sans être trop velouté. Butterscotch-vanille, orge et épices. Touche agrumeuse, presque du zeste d’orange.

Bouche:
Épices de plein fouet, talonnées par une délicate vague de fruits sucrés et de vanille. L’orge et les agrumes sont toujours là mais beaucoup plus effacées.

Finale:
De nouveau les épices frappent avant de s’estomper aussitôt dans un méli-mélo d’orge et de chocolat.

Équilibre:
On m’a vanté longtemps les mérites du 16 ans, tellement que je ne donnais pas cher de la peau du 12 ans. Comme je me trompais. C’est un autre bon petit whisky estival. Ça va être un été mignon si je décide de m’acheter une bouteille plein format. Et puis en plus ça m’a donné une belle occasion de me servir du mot « méli-mélo »…

Note: ★★★★★

#042 • Bushmills Black Bush

40% alc./vol.
Old Bushmills Distillery, Bushmills, Irlande

En l’honneur de la Saint-Patrick, le 17 mars 2013 eut lieu un évènement plutôt insolite, un flash mob blog. Un whisky, irlandais bien sûr, a été choisi et tous ceux qui participaient devaient, à l’instar d’un flash mob, publier un article sur celui-ci en même temps. Le whisky en question était le Bushmills Black Bush, choisi pour sa présence mondiale, autant au niveau de sa disponibilité que de son prix…

Mais pas en SAQ !!!

C’est hier en arrêtant prendre un verre au pub irlandais The Dubliner, sur la 24e à San Francisco (tant qu’à être péteux, soyons-le pour vrai), que j’ai vu la bouteille de Black Bush. Les plus frustrés et aigris vont oser me citer Robert Borden et me dire:

Il est trop tard pour serrer les fesses quand on a fait au lit…

À ces gens là je réponds par ces paroles de William Lyon Mackenzie King:

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Voici donc ma contribution tardive au flash mob blog de la Saint-Patrick, mes notes de dégustation sur le Bushmills Black Bush.

Nez:
Fruits confits, vanille, un tantinet de fumée. Violette ou lilas? Un deuxième nez lève le rideau sur un peu de verdurette et d’herbe fraiche.

Bouche:
Remarquablement doux. La proportion plus élevée d’orge domine sur un agrément de chêne à peine vanillé. Un whisky plutôt facile d’approche mais qui sait nous prendre à son jeu.

Finale:
Épices frivoles. Pastilles mentholées et fruitées. Un petit 5 à 7 avec de la musique lounge dans ma bouche.

Équilibre:
Un bon rapport qualité-prix qui devrait à mon avis avoir sa place en SAQ. Dommage.

Note: ★★★★★