#417 • Highland Park Magnus

40% alc./vol.
Distillerie Highland Park, Kirkwall, Orkney, Écosse.

Belle nouveauté chez nos voisins de l’est, les toujours avant-gardistes ANBL, un HP du peuple! En exclusivité nord-américaine, Highland Park nous offre sa dernière création sans mention d’âge pour la maigrelette somme de 50$ la bouteille, le Highland Park Magnus.

Introduit dans la gamme Highland Park en Septembre 2017, le Magnus porte ce nom en l’honneur du légendaire contrebandier et fondateur de la distillerie, Magnus Eunson. Il aurait été un des déscendants des Vikings qui ont colonisé l’Orcadie il y a des siècles, et on dit qu’il fabriquait du whisky bien avant la fondation officielle de HP en 1798.

Si vous avez soif de légendes au sujet de Magnus, je vous invite à parcourir mes autres critiques de Highland Park, dans lesquelles j’essaie de poivrer tant bien que mal un peu de son histoire rocambolesque.

Quant à l’expression devant nous, on parle d’une forte proportion de fûts de chêne américain ayant contenu du xérès, ainsi que quelques ex-fûts de bourbon. Tout pour nous accrocher, quoi…

Comme le dit si bien l’écrivain américain récipiendaire du prix Nobel de littérature en 1962, John Steinbeck (1902-1968):

Un synonyme est un mot qu’on écrit pour remplacer celui dont on ne connaît pas l’orthographe.

Nez:
On reconnaît tout de suite au nez le caractère HP. Orge, miel, fleurs, bruyère, fumée, malt grillé et xérès.

Bouche:
Texture adéquate, malt, miel, épices, chêne et légère tourbe. Xérès, pruneaux, raisins secs et sel marin.

Finale:
Caramel et gâteau aux fruits. Plus courte qu’on ne l’aurait souhaité.

Équilibre:
Excellent single malt pour toutes les occasions, avec de surcroît un prix incroyable. Serait-on en train d’assister à la fin des mentions d’âge chez Highland Park aussi?

Note: ★★★★★

#413 • Tomatin 14 ans

46% alc./vol.
Distillerie Tomatin, Inverness, Highlands, Écosse

Outre le Movember et le Thanksgiving américain, Novembre est aussi le mois où a lieu le Festival des Spiritueux du Nouveau Brunswick, endroit où il est aisé d’aller goûter et ramener des trucs qui ne sont pas encore à notre bien-aimée Commission des Liqueurs.

C’est dans une des dernières éditions du festival que j’ai eu l’occasion de goûter tel Kevin Spacey à un beau Tomatin 14 ans.

Ce Tomatin 14 ans est arrivé sur le marché en 2014. Il a été vieilli en fûts de bourbon, mais aussi affiné en fûts de porto afin de lui léguer un petit côté vin fortifié.

Encore une fois, la bouteille étant indisponible pour un photo-shoot, je me suis rabattu sur un cascadeur de la toile.

Comme le disait si bien le docteur Emmett Lathrop « Doc » Brown (1938-):

La route? Là où on va, on n’a pas besoin de route!

Nez:
Jeune et herbeux, vanillé et mielleux. Vire tranquillement sur la vieille poche de hockey des Lowlands.

Bouche:
Frais et fruité. Un petit côté sherry, probablement dû au port cask, ressort ici. Épices et cuir. Réussit quand même bien à nous convaicre de son âge.

Finale:
Épicé et cuiré, on savoure un peu plus son séjour en fût ici.

Équilibre:
Hormis son nez, je dois avouer que j’ai jugé un peu trop vite ce dram. Il se défend bien, mais pas à n’importe quel prix.

Note: ★★★★★