#458 • Isle of Jura 21 ans

44% alc./vol.
Distillerie Jura, Île de Jura, Écosse

Un bon petit Jura pour boucler la semaine, un 21 ans de surcroit!

Seule ombre au tableau, c’est bientôt votre dernière chance de mettre la main dessus, la distillerie étant en train de réorienter la ligne directrice de sa gamme. On aura droit bien sûr à un NAS d’entrée de gamme, mais aussi à des embouteillages de 10, 12 et 18 ans. Mais le plus intrigant reste le Seven Wood, issu comme son nom le laisse deviner de 7 types de fûts différents!

Comme le disait si bien mon bon ami Winston Churchill (1874-1965):

L’échangisme ne me choque pas. Après tout, quitte à être cocu, autant l’organiser soi-même.

Ambre profond et ultra-riche.

Nez:
Orange, miel et orge à fond. Léger léger cuir. Fruits mijotés dans le sirop.

Bouche:
Le peu de tourbe fait place à un délicieux rayon de miel épicé. Encore orge et cuir.

Finale:
Astringent sur la fin, frappe avec justesse sur toutes les notes délicieuses et juteuses classiques du fût de sherry.

Équilibre:
Un grand et un excellent Jura, mais le 16 ans lui est un petit peu supérieur.

Note: ★★★★★

#457 • Tullibardine 228 Burgundy Cask

43% alc./vol.
Distillerie Tullibardine, Blackford, Perthshire, Highlands, Écosse

Une première mais pas une dernière, je review un Tullibardine. Le 228 Burgundy Cask, plus précisément.

La distillerie Tullibardine a été fondée en 1949 dans le village de Blackford dans les Highlands. Elle fut fermée temporairement en 1995 pour être réouverte en 2003 par Whyte & Mackay. Elle appartient depuis 2011 au groupe français Picard Vins & Spiritueux.

Cet embouteillage fut mis en marché en 2013. Outre sa maturation originale, il a été affiné 12 mois en fûts de Bourgogne du Chateau de Chassagne Montrachet. Ce sont des fûts de 228 litres, d’où le nombre mystérieux sur l’étiquette.

Comme le disait si bien l’écrivain et poète français Robert Sabatier (1923-2012):

Il faut s’efforcer d’être jeune comme un beaujolais et de vieillir comme un bourgogne.

Nez:
Nez assez difficile à cerner, notes de céréales sèches, d’herbe, de vanille et de raisin rouge. Un peu de caramel.

Bouche:
Vin rouge pas de doute, épices, miel chaud, raisins et pruneaux. Pas loin du 500 sherry finish, mais plus subtil. Goûte plus le xérès proprement dit.

Finale:
Douce et longue, sur des accents de bois, de poivre rose de de vin fortifié chaud.

Équilibre:
Un drôle de monstre. Délicieux et particulier à la fois. Un beau wine finish qui encore une fois respecte l’âme de la distillerie.

Note: ★★★★★